Fabien est un petit garçon heureux, qui aime le football, la poésie et ses copains, jusqu'au jour où ses parents rejoignent la Syrie. Ce roman poignant et d'une grande humanité raconte le cauchemar éveillé d'un enfant lucide, courageux et aimant qui va affronter l'horreur.
« Pour Le Corps lesbien j'étais face à la nécessité d'écrire un livre entièrement lesbien dans sa thématique, son vocabulaire et sa texture, un livre lesbien du début à la fin, de la première à la quatrième de couverture. Je me trouvais par conséquent devant une double béance : celle de la page blanche que doivent affronter tous les écrivains lorsqu'ils commencent un livre, et une autre de nature différente : il n'existait aucun livre de ce genre. Jamais je n'ai relevé un défi aussi radical. Pouvais-je tenter cela ? En étais-je seulement capable ? Et quel serait alors ce livre ? J'ai gardé le manuscrit six mois dans un tiroir avant de le donner à mon éditeur. » Monique Wittig
Un jour, grand-père m'a dit que j'étais un enfant de salaud.
Oui, je suis un enfant de salaud. Mais pas à cause de tes guerres en désordre, papa, de tes bottes allemandes, de ton orgueil. Ce n'est pas ça, un salaud. Ni à cause des rôles que tu as endossés : SS de pacotille, patriote d'occasion, résistant de composition. La saloperie n'a aucun rapport avec la lâcheté ou la bravoure.
Non. Le salaud, c'est l'homme qui a jeté son fils dans la vie comme dans la boue. Sans trace, sans repère, sans lumière, sans la moindre vérité. Qui a traversé la guerre en refermant chaque porte derrière lui. Qui s'est fourvoyé dans tous les pièges en se croyant plus fort que tous, qui a passé sa guerre puis sa paix, puis sa vie entière à tricher et à éviter les questions des autres. Puis les miennes. Le salaud, c'est le père qui m'a trahi.S.C.Pudique et courageux, bouleversant. Les Échos.Un livre rare, un livre de combat, de dégoût et d'amour. Cet opus-là est d'une puissance encore supérieure à tout ce que l'auteur a précédemment écrit. Challenges.
Moscou, 1939. Le biologiste Rudolf Mayer a parcouru plus de huit cents kilomètres pour présenter aux autorités ses recherches sur une souche hautement virulente de la peste. Ce n'est qu'après cette réunion qu'il comprend qu'il a été contaminé, et que toutes les personnes qu'il a croisées peuvent l'être également.La police soviétique déploie alors un très efficace plan de mise en quarantaine. Mais en ces années de Grandes Purges, une mise à l'isolement ressemble à une arrestation politique, et les réactions des uns et des autres peuvent être surprenantes.Dans ce texte datant de 1988, Ludmila Oulitskaïa donne à voir ce qui peut se passer lorsqu'une épidémie éclate au coeur d'un régime totalitaire. Découvert en Russie au printemps 2020, ce texte inédit, plein d'humour et d'humanisme, résonne singulièrement dans le contexte mondial de la pandémie de coronavirus.
Lors de la traditionnelle galette des rois, à chaque part distribuée, la grand-mère prévient les cousins réunis : il faut énoncer son voeu à voix haute. Chaque enfant se lance avec enthousiasme et fantaisie. Mais c'est finalement le petit dernier qui obtient la fève, et son souhait à lui : une autre galette des rois, pardi !
La part du roi est un album plein de fantaisies, aux illustrations foisonnantes sur l’incontournable galette des rois de début d’année. À chaque part de galette distribuée, les cousins réunis pour l’occasion, doivent participer au jeu établi par la grand-mère : formuler à l’assemblée son vœu le plus cher. Avec l’imagination débordante de chaque enfant, découvrez au fur à mesure les rêves les plus fous de chacun. Un joli un prétexte pour inventer de belles histoires en famille?!
Marie
Mêlant le témoignage de Gabriele à ses propres réflexions, et utilisant comme toujours son humour et son sens de la formule, Amandine Dhée atteint l'objectif qu'elle s'était fixé : « écrire un livre réconfortant sur la mort ». L'occasion de réfléchir avec elle sur nos propres angoisses, sur notre désir de transmission, sur les pertes et les liens qui unissent les êtres et qui marquent les générations. Liant l'intime au politique, Sortir au jour est aussi un texte qui questionne nos façons de faire société... On pourrait lire Sortir au jour comme un texte qui parle de la perte, mais c'est exactement l'inverse. Sortir au jour raconte ce qui nous lie.
Amandine Dhée raconte nos vies, à travers son quotidien d’autrice et de mère et pose sur le papier ses réflexions et ses constats sur la mort et son traitement en France, sans peine ni tristesse. Ces observations sont agrémentées du beau témoignage de son amie thanatopractrice Gabriele et de la perception de son métier dans notre société. En filigrane de ce sujet qu’est la mort, Amandine Dhée nous propose en réalité une réflexion sur la vie, l’envie d’être en vie, aussi celle de la donner. Un beau témoignage à la lecture accessible, à la fois intime et universel.
Basile
Johnson et Sheridan, deux membres de l'Ordre de Minuit, ont pour mission de traquer à travers le globe les sorcières trop puissantes, celles qui sont un danger pour le monde et pour elles-mêmes. À chaque capture c'est la même chose : les mains des femmes sont invariablement tranchées, afin de tarir la source de leurs pouvoirs. A mesure que Sheridan se questionne sur la légitimité de ses actions au sein de l'ordre, Johnson va faire face à une problématique cruelle : la prochaine sorcière surpuissante à traquer est sa propre soeur. Entre indéfectible fidélité à l'Ordre et remise à plat de cette organisation séculaire, les aventures de ces deux sorcières vont les mener à une confrontation inévitable.
L’Ordre de Minuit est une police secrète, composée de sorcières formées dans le but de protéger le monde d’autres rares sorcières, si puissantes qu’elles en perdent le contrôle et deviennent des cataclysmes. Mais cette chasse aux sorcières n’est pas du goût de tout le monde et un ordre rebelle agit dans l’ombre pour s’en prendre à la source du mal plutôt qu’aux sorcières elles-mêmes. Le tout raconté aux travers de dix dessinateurs et dessinatrices différentes, ce qui rend l’expérience déjà palpitante d’autant plus amusante.
Basile
En 2016, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, condamné à mort, incarcéré depuis plus de 10 ans en Floride. Au fil de leurs lettres, des images qu'ils s'échangent, des rares visites, naît le récit graphique de leurs vies parallèles. Le livre questionne avec une intense émotion la brutalité d'un système carcéral, et l'amitié qui surgit, depuis une cellule de 5m2.
Valentine a 19 ans en 2016 quand elle entame une correspondance avec Renaldo McGirth, prisonnier américain condamné à mort et incarcéré depuis plus de 10 ans dans une prison de Floride. Ce roman graphique spectaculaire, qui mêle dessins au crayon noir, gravures sur bois et quelques rares gouaches en couleurs signées par Renaldo lui-même, illustre la naissance de leur amitié. C’est le récit épistolaire de deux vies parallèles, qui se découvrent et se nourrissent avec une inventivité folle pour contourner toutes les règles qui entravent les échanges avec les prisonniers. Coincé dans le « couloir de la mort » depuis ses 18 ans pour un crime qu’il nie avoir commis, Renaldo nous bouleverse par sa soif de vie inébranlable, son habileté à vivre et voyager au-delà des 5m2 sans fenêtre de sa cellule et sa résilience. Une ode poignante à l’amitié, qui nous invite à réfléchir sur la liberté, le système carcéral, la peine de mort ainsi que le racisme anti-noirs omniprésent dans la société américaine.
Clara
Une musique libre et joyeuse s'élève des pages de ce premier roman : celle d'un choeur de femmes saluant la venue au monde de la petite Ève, enfant née d'un désir d'amour inouï.
Stéphanie est cheffe de cuisine, elle voulait être mère, mais pas d'une vie de couple. Elle est allée en Espagne bénéficier d'une procréation médicalement assistée, alors impossible en France. Greg, l'ami de toujours, a accepté de devenir le « père intime » d'Ève. Dans à peine deux semaines, aura lieu la fête en blanc organisée pour célébrer la naissance de leur famille atypique, au grand dam de la matriarche aigrie et vénéneuse qui trône au-dessus de ces femmes.
À l'approche des réjouissances, chacune d'elles est conduite interroger son existence et la place que son corps y tient. Toutes, soeurs, nièces, amies de Stéphanie, témoignent de leur quotidien, à commencer par Ève elle-même, à qui l'autrice prête des pensées d'une facétieuse ironie face à l'attendrissement général dont elle est l'objet. Comme dans la vie, combats féministes, tourments intimes et préparatifs de la fête s'entremêlent.
Camille Froidevaux-Metterie dépeint avec une grande finesse cette constellation féminine, tout en construisant un roman dont les rebondissements bouleversent : rien ne se passera comme l'imaginent encore Stéphanie et Jamila, la nounou d'Ève, s'activant la veille du festin tant attendu.
Tour à tour mordante et tendre, l'écriture, dans sa fluidité et ses nuances, révèle un véritable tempérament d'écrivaine.
Premier roman de la philosophe et chercheuse féministe Camille Froidevaux-Metterie, Pleine et douce est un chant polyphonique construit autour de la petite Ève, née sous PMA d’une maman célibataire. À l’aube des célébrations de sa naissance, mères, sœurs, amies, nièces et tantes vont prendre la parole à tour de rôle et nous livrer, grâce à des monologues intimes et poignants, leurs réflexions sur leurs corps, la sexualité, l’amour et les luttes qui les animent. Un texte sensible, qui allie douceur et envolées incisives pour faire dialoguer quatre générations de femmes.
Clara
Après l'immense succès du Grand Monde Un ogre de béton, une vilaine chute dans l'escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d'un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l'inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l'ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d'amour.
Un roman virtuose de Pierre Lemaitre
Dès les premières lignes de ce second volet du feuilleton sur les Trente Glorieuses, Pierre Lemaitre nous plonge dans l’atmosphère de l’année 1952 avec le grand retour de la famille Pelletier. Tout d’abord, on retrouve le père qui se prend de passion pour la boxe et qui tente de mener son poulain à la victoire, puis le frère ainé dit « Bouboule » qui s’acharne à l’ouverture d’un de ces grands magasins tout en gérant les conséquences de ses pulsions et surtout sa femme Geneviève, enceinte, plus acariâtre que jamais. François, quant à lui, tente de comprendre les mystères que lui cache son amoureuse Nine tandis que sa sœur Hélène doit partir en province à Chevrigny pour réaliser un reportage sur ce village voué à disparaître. À travers le destin de ces personnages attachants, c’est surtout la peinture d’une époque marquée par les grands chantiers d’après-guerre, les mutations économiques avec l’arrivée du commerce et de l’information de masse, les innovations techniques et surtout les mutations sociales avec les revendications sur la condition ouvrière, la question de l’avortement face à la répression… Vivement le troisième?!
Marie
Naître soeur n'est pas inoffensif. Ainsi pour Vanessa Bell, peintre méconnue à l'aune de "la postérité de noyée" de sa cadette, Virginia Woolf. Ou pour Laura, romancière et aînée, qui veille sur les secrets, soustrait le poison des chagrins. Autant d'amours ennemies, de joies fébriles, de jalousies tristes, qui font les liens ambigus entre soeurs. Portrait en diptyque à la grâce époustouflante, ce récit subjectif de la vie de Vanessa Bell, exprime l'inquiétude d'exister et ce qui, parfois, permet de la conjurer : l'amour d'une soeur.
Avec ce troisième roman, Laura Ulonati se met à la place de Vanessa, la grande sœur de Virginia Woolf, pour nous raconter la vie de cette dernière. Par une écriture très poétique, nous vivons leur enfance avec elles, comment deux sœurs grandissent dans une famille bourgeoise, dans l'amour comme dans l'adversité. Comment lutter contre l'appropriation de leurs corps grandissants. Nous les suivons dans leur passage à l'âge adulte, jamais très loin l'une de l'autre, et ce jusqu'au dernier jour de la vie Virginia Woolf. Plus qu’un simple témoignage, c’est également une vraie immersion dans le milieu intellectuel britannique du début du 20e siècle. Un roman captivant, sur la construction des vies, sur la place de l'art dans celles-ci, mais aussi sur le bouleversement de la perte d'un être aimé, le tout porté par une plume absolument sublime.
Basile
1998, Teresa, brillante étudiante en archéologie, décroche une bourse et un poste à Berlin pour participer à la préparation d'une grande exposition sur la découverte du tombeau de Toutankhamon. Sa bible de travail, le journal d'Howard Carter.
Elle rencontre Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s'éclater à Berlin.
Parallèlement aux crises de couple dues aux insomnies chroniques de la jeune femme et à leurs moments intimes d'un amour passionné, leur histoire se révèle entre la Vallée des Rois et la folie berlinoise de la fin du XXe siècle. Qu'adviendra-t-il de leur futur ?
La temporalité chère à Manuele Fior raconte par cette romance deux époques qui se confrontent et s'entremêlent, unies par le motif de l'hypéricon, cette fleur aux mille vertus.
D'où viennent les inégalités et pourquoi perdurent-elles ? Pour répondre à ces questions, le livre propose une version accessible à tous du best-seller de Thomas Piketty, Capital et Idéologie.
Dans cette grande enquête historique, parfois teintée d'humour, Claire Alet et Benjamin Adam ont conçu une saga familiale. Jules, le personnage principal, né à la fin du XIXe siècle, incarne le rentier, figure privilégiée d'une société hyper inégalitaire où la propriété est sacralisée. Lui, sa famille et son entourage vont vivre l'évolution des richesses et des modèles sociaux. Huit générations se succèdent ainsi, traversant toutes les époques. Jusqu'à Léa, jeune femme contemporaine qui va découvrir le secret de famille à l'origine de leur patrimoine. La « petite histoire » de cette famille rejoint alors la « grande histoire ».
Diplo^me´e de Sciences-Po, Claire Alet, 44 ans, a travaillé comme journaliste à Alternatives Economiques pendant une dizaine d'années, avant d'en devenir rédactrice en chef adjointe de 2014 a` 2019. Elle a par ailleurs développé une activité d'autrice de films documentaires pour Arte et dirige depuis janvier 2022 une collection de littérature du réel chez Bayard.
Benjamin Adam né en 1983, est un auteur de bande dessinée et illustrateur jeunesse français. Il est diplômé de l'atelier d'illustration des Arts décoratifs de Strasbourg, et travaille régulièrement pour l'édition et la presse. Derniers ouvrages parus: Joker, La Pastèque, 2015 (scénario et dessin) et Soon, Dargaud, 2019 (coscénario avec Thomas Cadène et dessin).
« J'ai eu peur de mon désir... Je me sentais aspirée vers le fond, vers une noirceur exquise. Je sentais que vivre, pour une fois, rivalisait avec l'intensité et l'ivresse de la mort ».
À force de désir, d'émotion, de douleur, l'auteure de ces lignes a connu plusieurs morts, pour revivre avec une ardeur insolente.
Depuis l'adolescence, elle teste les contours de son corps, de son être et de sa liberté, sans demander la permission d'exister.
La révolte dans la peau, elle dresse un témoignage incisif et lucide sur la manière de vivre, la violence familiale, la maladie mentale, et les relations sexuelles. Comment assumer puis rejeter les agressions subies depuis l'enfance et l'adolescence pour ne plus jamais être le jouet des hommes.
Récit intime, chant d'amour, manuel de survie, manifeste libératoire, ce texte est une déferlante de sensibilité, riche en leçons de vie. Une oeuvre franche, abrasive, lumineuse, de l'intensité vitale de Putain de Nelly Arcan ou du King KongThéorie de Virginie Despentes.
Michelle Lapierre-Dallaire est née au Lac-Saint-Jean en 1993. Elle vit à Gatineau. Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c'était par amour ok est son premier roman.
Une petite fille s'interroge sur elle-même. Elle va croiser sur son chemin des créatures qui vont tour à tour lui dire comment elles la perçoivent. De quoi la faire douter un peu plus...
Même une limace a besoin qu'on l'embrasse ! Et Ignace ne fait pas exception à la règle... Oui mais voilà : glissant, visqueux, crado, DÉGUEU : pouah, personne n'en veut !
À moins que... Jacotte l'escargote, voudrait-elle qu'on la bécote ?
L'histoire tordante d'une limace en quête de l'âme soeur.
Un album pour les enfants dès 3 ans.
Chaque jour, la famille Vasylenko brave la nature sauvage à la recherche d'aventure. Et chaque jour, Oktobre préfère se plonger dans les livres. À la différence de ses onze frères et soeurs, il a une peur terrible de La Nature Sauvage. Ses parents lui expliquent qu'elle n'est pas un monstre : c'est une expression, un endroit, une émotion. Pour Oktobre, ça sera une rencontre.
Dr Morley, passionnée par les méduses depuis toujours, s'apprête à embarquer pour une mission à l'extrémité la plus septentrionale de la planète : la recherche d'une créature dont tout le monde parle, mais que personne n'a jamais vue... la méduse géante de l'Arctique. Parviendra-t-elle à croiser son chemin et à enfin percer son mystère ?
Mon nom à moi, c'est Billy. Je suis un kid du Far West et je peux vous dire que c'est pas toujours facile. Heureusement que dans la vie, il y a les tartes aux pommes de Mrs Fox, les histoires de cow-boys au coin du feu, et surtout les copains et les copines. L'ombre au tableau, c'est cette brute épaisse de Loveless qui nous rackette...
«Même en plein soleil nous abritons en nous des vallées de ténèbres. Est-ce le prix à payer pour être humain?»Égaré dans les fjords loin de Reykjavik, un homme a perdu la mémoire. Dans le village où il s'est arrêté, tous semblent pourtant le connaître. Petit à petit, les récits qui lui sont faits le plongent dans la grande histoire d'une famille. Du XIX? siècle à aujourd'hui, chaque destin est comme une tentative d'échapper à l'immuabilité de la vie islandaise. Un pasteur bouleversé par les lettres d'une inconnue, un fermier qui veut quitter sa terre pour faire des études, des amoureux qui ne peuvent vivre leur passion au grand jour... À travers ce puzzle romanesque extraordinaire, l'homme poursuit sa quête:qui est-il? Et qui sommes-nous? Comment aimer, comment mourir?
Danny et Maeve, un frère et une soeur unis par un amour indéfectible, ne cessent de revenir devant leur ancienne demeure se heurter aux vitres d'un passé douloureux. Cette imposante Maison hollandaise, écrin des joies et des peines de leur enfance, source de leurs malheurs, les attire comme un aimant. À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett, en déchiffreuse éclairée de l'âme humaine, signe un roman pénétrant sur l'abandon, le pardon, les liens filiaux et le rapport que chacun d'entre nous entretient avec le passé.
« Alors, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
Avec la lumière du soleil qui maintenant frappait le sol et les meubles de vieux bois marqueté, avec l'ombre des croisillons aux fenêtres qui dessinait comme un quadrillage penché sur l'épaisse moquette, elle a fini par dire qu'elle était revenue tout récemment, que pour l'instant elle logeait chez son père et qu'elle avait déposé un dossier pour un logement mais que peut-être il pourrait appuyer sa demande et que voilà, ce serait formidable pour elle si... »
Depuis l'Antiquité, le mythe de Pygmalion et Galatée n'a de cesse de fasciner et d'inspirer des artistes. Mais ce récit millénaire du sculpteur misanthrope, épris de la statue qu'il vient de réaliser, demeure inachevé : lorsque Galatée est transformée en être vivant par les dieux, elle est réduite au silence par les hommes. Enfin, il est temps pour elle de devenir la narratrice de sa propre histoire et ainsi de choisir elle-même son destin.
À la fin des années 50, dans la région de l'Aurès en Algérie, Naja élève seule ses trois filles depuis que son mari Saïd a été recruté pour travailler en France. Quelques années plus tard, devenu ouvrier spécialisé, il parvient à faire venir sa famille en région parisienne. Naja tombe enceinte, mais leurs conditions de vie ne permettent pas au couple d'envisager de garder l'enfant...Avec ce second roman, Lilia Hassaine aborde la question de l'intégration des populations algériennes dans la société française entre le début des années 60 et la fin des années 80. De l'âge d'or des cités HLM à leur abandon progressif, c'est une période charnière qu'elle dépeint d'un trait. Une histoire intense, portée par des personnages féminins flamboyants.