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Carole Fives
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Elsa Feuillet, jeune écrivaine, admire l'oeuvre de la grande Béatrice Blandy, disparue prématurément. Cette femme dont elle a lu tous les livres incarnait la réussite, le prestige et l'aisance sociale qui lui font défaut. Lorsque Elsa rencontre le veuf de Béatrice Blandy, une idylle se noue. Fascinée, elle va peu à peu se glisser dans la vie de sa romancière fétiche, et explorer son somptueux appartement parisien - à commencer par le bureau, qui lui est interdit... Jeu de miroirs ou jeu de dupes ? Carole Fives signe avec Quelque chose à te dire un thriller troublant.
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« Une réflexion sensible et juste. »
Madame Figaro
« On s'est retrouvés à la gare de la Part-Dieu. Maman avait son rendez-vous en début d'après-midi et elle n'avait qu'une peur, le rater. On est partis avec la Peugeot à sept places. Papa et Maman devant, et nous, les quatre enfants, derrière, comme à la belle époque. »
Édith se sait gravement malade. Elle a convaincu sa famille de l'accompagner en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle a choisi le jour et l'heure. Le temps d'un dernier week-end, chacun va tenir son rôle, expérimenter ce lien inextricable qui soude les membres d'une famille, et tenter d'oublier qu'au retour, ils ne seront plus que cinq...
Autrice, chroniqueuse d'art et plasticienne, Carole Fives a reçu le prix Technikart en 2010 pour son recueil de nouvelles Quand nous serons heureux. Elle a depuis signé six romans, dont Que nos vies aient l'air d'un film parfait, également disponible chez Points. -
Est-ce que la maîtresse dort à l'école ?
Anne-isabelle Le touzé
- L'École des loisirs
- Les Lutins
- 23 Août 2017
- 9782211234276
Quand les enfants ont quitté l'école, la nuit, la maîtresse se repose. Elle dort sous son bureau, comme toutes les maîtresses. Sauf celles qui dorment dans les placards à fournitures. Vers minuit, la maîtresse se réveille. Elle se faufile hors de la classe... et rejoint ses copains, les maîtres et les maîtresses. Et vive la fête ! A partir de 5 ans.
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« Quand nous serons heureux est un de ces livres qu'on n'oublie jamais. »
Alain Mabanckou
Il y a le fils qui monte sur scène pour attirer l'attention de son père ; la jeune femme qui comprend que la chirurgie plastique n'a pas réglé ses problèmes ; l'homme qui, à force de ratures et de biffures sur son agenda, se rend compte que c'est son existence qu'il annule jour après jour ; le fan de David Bowie qui perd le sens de la réalité... Il y a la difficulté à survivre dans une société centrée sur la normalité et les apparences de la réussite. Il y a les vies que nous aimerions vivre et celles que nous vivons, faites de compromis, de doutes et de fantasmes.
Autrice, chroniqueuse d'art et plasticienne, Carole Fives a reçu le prix Technikart en 2010 pour ce recueil de nouvelles. Elle a depuis signé six romans, dont Que nos vies aient l'air d'un film parfait et Le jour et l'heure, également disponibles chez Points. -
«Toute l'intelligence du monde ne peut rien y faire, l'art est avant tout une affaire d'émotion.» Quand la narratrice s'inscrit aux Beaux-Arts, au début des années 2000, la peinture est considérée comme morte, détrônée par l'art conceptuel et les multimédias. Les professeurs découragent les vocations, les galeries n'exposent plus de toiles. Devenir peintre est pourtant son rêve. Celui aussi de Luc et Lucie, avec qui elle forme un groupe quasi clandestin dans les sous-sols de l'école. Un lieu de création en marge, en rupture. Pendant ces années d'apprentissage, leur petit groupe affronte les humiliations et le mépris. L'avenir semble bouché. Mais quelque chose résiste, intensément.
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Une jeune mère célibataire s'occupe de son fils de deux ans. Du matin au soir, sans crèche, sans famille à proximité, sans budget pour une baby-sitter, elle vit avec lui une relation fusionnelle. En quête de soutien, la mère parcourt parfois des forums de discussions, mais ce qu'elle y lit - les injonctions sociales, les témoignages d'autres « mères solo », drôles ou désespérants - la renvoie à sa propre impuissance. Alors pour échapper à l'étouffement, elle s'absente et déambule dans la ville la nuit, à quelques mètres de l'appartement d'abord, puis un peu plus loin, chaque fois un peu plus longtemps. Un désir irrépressible de liberté où guettent la culpabilité et l'inquiétude. Comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle tire sur la corde, mais pour combien de temps encore ?On retrouve ici l'écriture vive et le regard aiguisé de Carole Fives, fine portraitiste de la famille contemporaine.
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Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Carole Fives
- Points
- Points Litterature
- 6 Octobre 2023
- 9791041411757
T'as huit ans, Tom. Tes parents, pleins de larmes en dedans, s'entre-déchirent et divorcent. Même la grande soeur qui t'adore a lâché ta petite main. Prise au piège d'une machination d'adultes, elle a sacrifié votre enfance complice. Plus forte que la séparation, la voix libératrice de ton aînée tente d'inverser les pôles magnétiques pour te reconquérir. Puisse son chant d'amour te parvenir...
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«Je tricote pour le petit. Je lui fais une écharpe avec une vieille pelote de laine qui me restait, j'ai voulu l'utiliser mais c'est trop épais pour moi, et puis la couleur est moche... Mais enfin du moment que c'est fait main, c'est bien. C'est combien de centimètres une écharpe pour un bébé ? Un mètre ? Tu es sûre ? Mais un mètre c'est énorme pour un bébé non ?» Charlène, la soixantaine, est restée jeune. Mais quand le vide l'envahit soudain, elle enchaîne les appels téléphoniques à sa fille. Mère touchante et toxique à la fois, elle l'atteint toujours là où ça fait mal.
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Ancienne élève des Beaux-Arts, Léonore a cessé de peindre pour enseigner. À plus de quarante ans, elle n'a pas créé la grande oeuvre dont elle rêvait. Du jour au lendemain, elle décide de s'envoler vers le Portugal, le pays de José, son premier amour, disparu à l'âge de dix-neuf ans, disparition dont elle s'est toujours sentie responsable. Dans ce récit raconté au jour le jour, Carole Fives parvient à retranscrire la fragilité de nos existences, tout en évoquant le destin d'une famille d'immigrés, s'installant en France dans les années soixante-dix.
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Un album drôle et décalé, d'où la tendresse déborde : comment un grand-père fait croire n'importe quoi à son petit-fils, sur sa propre enfance. Quand les rôles sont inversés... Par le duo de «Comment faire garder ses parents».
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Que faire de ses parents, quand on est soi-même très occupé ? Certains parents n'écoutent rien, d'autres refusent même de faire la sieste ! Un album plein d'humour, où les rôles parents-enfants sont inversés.
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Carole compte profiter des quinze jours de vacances qu'elle passe avec son père pour le dissuader d'emménager avec Josiane, sa nouvelle compagne. Alors qu'elle visite les châteaux de la Loire, elle fait la rencontre d'un jeune garçon qui va bouleverser sa vie.
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En cours, Axelle observe les autres à s'en remplir le coeur. Eux, ils ont des mères drôles et douces qui disent je t'aime avec les yeux. Elle, elle a une mère muette et bizarre qui change d'humeur comme de chemise de nuit. Depuis quelques mois, Axelle ne reconnaît plus sa mère. Elle voudrait redevenir une fille normale dans les bras d'une mère normale. Ça, ça serait une autre histoire, avec une autre Axelle. Car Axelle, elle aussi, n'est pas vraiment le genre de fille ordinaire. À l'école, on la traite de mytho. Mais il y a mieux. La nuit, elle exerce un métier un peu particulier. Un collant et un bonnet noir à pompon, un canif en poche et la voilà Zarra la justicière prête à sauver la planète. Rien ne fait peur à Zarra. Sauf qu'un jour, la mère d'Axelle-Zarra part de la maison. Rien ne va plus. Là, être la fille pas normale d'une mère totalement barrée va se révéler très utile...
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Un petit garçon rêve de passer sa vie dans les jupes de sa maman, qui sont si douces, qui sentent si bon. Et voilà que, ni une ni deux, il joint le geste à la parole! Réfugié sous les fameuses jupes, on le voit - grâce à un ingénieux système de languettes à soulever - accompagner partout sa maman chérie:quand elle va au travail, quand elle lit le journal ou consulte son ordinateur, quand elle sort le soir... D'ailleurs, il y est si bien qu'il invite même son ami Matthias, qui l'a traité de bébé, à l'y rejoindre! Un album rouge comme l'amour fou d'un petit garçon pour sa maman Avec des languettes pour jouer à voir l'enfant sous la jupe Des cadrages serrés, un format en hauteur pour un effet singulier Une illustratrice renommée au sommet de son art!
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Dans l'atelier de Werther ; l'invention de l'imprimerie
Carole Fives
- Invenit
- 10 Mai 2016
- 9782918698845
Rien de plus amusant que de découvrir l'aventure de l'imprimerie grâce à la réalité augmentée ! Dans l'atelier de Werther est un récit à destination des enfants de 10 à 12 ans, qui s'accompagne d'une application disponible sur Apple et Android. Une histoire est racontée à l'enfant qui régulièrement prend la place d'apprenti d'un imprimeur du XVe siècle, maître Werther en l'aidant grâce au travail qu'il réalisera sur la tablette. Le récit s'entrecoupe ainsi de diverses activités à réaliser qui lui feront vivre les différentes étapes de réalisation d'un livre selon la technique inventée par Gutenberg : ranger les caractères au plomb, composer son texte, fabriquer son encre, imprimer, plier les pages de son livre, créer une lettrine ornée... La suite du récit est suivie d'une partie documentaire invitant l'enfant lecteur à regarder de véritables incunables (premiers livres imprimés entre 1453 et 1500). Cette partie a pour but de montrer aux enfants les particularités des ouvrages reproduits pour leur permettre d'approfondir leur connaissance.
En proposant à l'enfant de comprendre ce qu'a été l'invention de Gutenberg, cet album jette un pont entre deux révolutions : celle de l'invention de l'imprimerie et celle du numérique
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Textes qui s'inspirent de séjours des écrivains dans le Nord.
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Il y a « cette connerie de virginité » dont il faut bien se débarrasser un jour. Ces foutus poils au menton qui tardent à pousser et cette voix qui jouent les montagnes russes quand on voudrait qu'elle soit grave et virile. Ces mots d'amour qu'on hésite tant à prononcer, et qu'on regrette aussitôt fait ! Les filles que l'on préfère alors qu'on est censé aimer les garçons. Ce nez « embarrassant » qui est la marque de fabrique de la famille. Les vrais faux amis sur Facebook, sans même parler des ruptures en ligne. Et comme si « ça » ne suffisait pas, il y a les mères dépressives, les pères inquiets, les parents incultes ou, pire, ceux qui sont profs !
La honte. Qui colle aux semelles, qui fait rentrer les épaules et qui rend l'âge et tout ce qui l'accompagne ingrats. La honte de ne plus être un enfant et de ne pas être encore un adulte.
16 nouvelles, 16 monologues ou confessions d'ados d'aujourd'hui, drôles, cruelles, justes, et finalement intemporelles.
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ça nous apprendra à naître dans le Nord
Amandine Dhée
- La Contre Allee
- La Sentinelle
- 23 Septembre 2011
- 9782917817100
Les tribulations de deux auteures au caractère bien trempé, aux prises avec une commande d'écriture à quatre mains sur un quartier à l'histoire ouvrière en berne.
On s'amuse des rendez-vous ritualisés qu'elles se fixent dans tous les cafés du coin pour y faire le point sur l'avancée de leurs investigations. Un comique de situation largement exploité dans leurs échanges à bâtons rompus autour d'une histoire en train de s'écrire, de personnages en mal de dramaturgie, ou encore de conflits d'égo...
Les difficultés de l'exercice de la commande sont traitées au fil de dialogues doux amers vivifiants qui nous invitent dans l'envers du décor. Si la fiction s'inscrit ici dans une forme de réalité, c'est bien elle qui l'emporte, au final.
Une adaptation est disponible gratuitement avec l'ouvrage, à télécharger sur le site internet de La Contre Allée à l'aide de mots clés inscrits au sein de l'ouvrage.
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La collection Ekphrasis s'offre un nouveau titre.
Autour du buste de marbre de La Petite Châtelaine de Camille Claudel, Caroles Fives déploie de multiples scénettes comme autant de points de vue de spectateurs. Elle nous fait entendre leurs dialogues, leurs pensées, tandis qu'ils traversent la salle d'exposition. Certains remarquent à peine le buste et poursuivent leurs conversations ; un étudiant des Beaux-arts arrive pour le dessiner ; un chercheur qui a traversé les États-Unis et l'Europe s'arrête pour le contempler. Le texte se veut polyphonique, témoignage des paroles et des pensées de passants face à cette oeuvre si particulière de Camille Claudel, rare car représentant une enfant, sur laquelle chacun projette ses peurs, ses attentes, ses désirs et même son insensibilité.
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