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Emmanuèle Bernheim
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Un soir d'hiver, Laure se rend chez des amis pour dîner. Une grève monstrueuse paralyse Paris. Dans les bouchons, sa voiture immobilisée, elle rêvasse. Demain elle emménage avec François : une nouvelle vie bien réglée, sécurisante... Dehors l'air est glacial. Laure autorise un auto-stoppeur égaré à monter à ses côtés. Son odeur la saisit, la droiture de son profil, la courbe de son oreille. C'est l'instant d'une rencontre dans une ville figée. Une passion les emporte, le temps d'une nuit, pour vivre et aimer. Dans le silence d'un habitacle, l'anonymat d'un troquet, d'un restaurant, ou à l'abri d'une chambre minable, cette chronique intime prend la forme d'un récit initiatique, qui nous porte vers un conte de fées sensoriel. Ici, les mots, à peine murmurés, disent l'amour fou.
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«"Papa m'a demandé de l'aider à en finir." Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu'est-ce qui ne colle pas? "Papa" et "en finir"?».
Avec Tout s'est bien passé, Emmanuèle Bernheim nous livre le récit haletant et bouleversant de son impensable aventure.
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" quelle que soit l'heure à laquelle il arrivait, thomas restait une heure et quart chez claire.
Jamais plus, rarement moins.
Un jour, elle débrancha son magnétoscope et sa cafetière électrique et dissimula son réveil dans le tiroir de la table de nuit. ainsi thomas n'aurait plus aucun moyen de connaître l'heure et il resterait plus longtemps.
Lorsqu'il sonna à la porte, avant d'aller lui ouvrir, claire regarda l'heure à sa montre et la rangea dans son sac.
Il était huit heures moins vingt-cinq.
" ce roman a obtenu le prix médicis 1993.
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Lise va, au cinéma, voir Rocky III, l'Oeil du Tigre de et avec Sylvester Stallone. Elle ressort bouleversée, et décide, comme le héros du film, de se reprendre en main. Grâce à Stallone, la vie de Lise va changer... Une histoire folle, le roman bref et fiévreux d'une obsession.
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«Une jeune femme a l'habitude de porter dans son sac un couteau à cran d'arrêt.Un soir, en rentrant chez elle, elle s'aperçoit qu'il est couvert de sang. Que s'est-il passé ? A-t-elle cédé à l'envie sombre qui l'habite de poignarder un homme, au hasard, dans le métro ? Là, tout à l'heure, dans la bousculade ? L'a-t-elle tué ? Simplement blessé ?Elle mène l'enquête. Qui est cet inconnu ? Qu'est-il devenu ? Le lecteur, comme elle, va de surprise en surprise. N'en disons pas plus pour ne pas gâter son plaisir.Premier roman d'Emmanuèle Bernheim, ce livre s'impose d'emblée par l'intensité de son sujet et la force rapide de son écriture. Une femme n'a sans doute jamais écrit aussi durement, implacablement, de façon si fascinante et drôle, la guerre des sexes et le trouble malentendu d'où elle vient.»Philippe Sollers, 1985.
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«Ils se revirent quelques jours plus tard. Loïc sonna à la porte d'Hélène. Il l'entendit marcher sans hâte. Elle ne courait pas pour venir lui ouvrir. Elle n'avait pas guetté son arrivée, feuilletant un journal sans pouvoir le lire. Elle l'embrassa sur les joues. Elle était particulièrement maquillée. Il distingua des particules scintillantes dans sa poudre. Loïc n'avait jamais vu Hélène d'aussi près. Il ne l'avait jamais touchée, jamais effleurée. Il disait bonjour ou bonsoir sans lui serrer la main, sans même s'approcher d'elle.»