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Énervée par le sexisme qu'elle subit au quotidien, Constance invente une justicière de son cru, Camel Joe : en compagnie de son chat ninja, la super-héroïne défend et venge les femmes victimes de harcèlement de rue et d'agressions. Une forme de défoulement qui pourrait se concrétiser par une publication professionnelle...
Mais Constance est tiraillée entre ses doutes et la volonté de s'affirmer davantage. Heureusement, elle peut compter sur ses copines, les concerts de son groupe préféré, sans oublier Camel Joe elle-même.
Du bon usage du camel toe, du sang menstruel et des légitimes emportements contre tous les relous... Avec un humour allègrement féroce et une énergie limite punk, Claire Duplan possède un style et un ton qui n'appartiennent qu'à elle. Le patriarcat n'a qu'à bien se tenir... -
Celle qui nous colle aux bottes
Marie de Francqueville
- Rue de l''échiquier
- Bd
- 14 Juin 2024
- 9782374254456
- J'aimerais bien que tu me racontes ton histoire, pourquoi t'es devenu agriculture et tout ça... !
- Oh là là... mais c'est l'agriculture ton sujet, pas moi !
- Oui... enfin, c'est un peu les deux !
En fin de cursus aux Arts Déco, la jeune narratrice de cette histoire noue avec son père, agriculteur, un dialogue inédit autour de la terre et de l'environnement, au prétexte d'en faire son mémoire de fin d'études. Leur échange, souvent heurté mais toujours affectueux, trahit vite tout ce qui sépare et peut-être oppose les générations.
Lui, fort de son expérience personnelle, se sent tenu de défendre l'agriculture conventionnelle, même s'il en connait les défauts : il faut bien faire manger la planète... Elle, pétrie de culture alternative et nourrie des références de l'écologie politique, s'accroche à ses convictions.
Et si leurs positions respectives provenaient en partie d'idées reçues ? Et si l'urgence était surtout d'apprendre l'un de l'autre ?
Marine de Francqueville retrace avec chaleur, humour et empathie ce choc des valeurs et des sensibilités, et brosse en filigrane le tableau d'une relation père-fille intense et pudique. À travers leur touchante histoire commune, manifestement autobiographique, c'est un débat d'une brûlante actualité qui s'incarne, autour des enjeux cruciaux de l'agriculture de demain. -
Qui dira l'infinie sagesse des arbres, leur bienveillance et leur empathie dès lors qu'on prend la peine de les écouter ?
En pleine crise personnelle et professionnelle, Sandra décide de se mettre au vert à la campagne et de retourner le temps d'un été dans sa maison de famille, dont elle a gardé des souvenirs enchantés. Si ces retrouvailles l'emplissent de joie, elle réalise rapidement que ce sentiment n'est pas partagé : elle se heurte à une hostilité sourde, voire franchement déclarée, des habitants du village.
Déterminée à comprendre pourquoi, la jeune femme remonte peu à peu les origines paysannes de sa famille, jusqu'à son ancêtre Élie, contemporain de la Révolution française, qui semble lui envoyer, par-delà les siècles, un message sibyllin sur les arbres taillés... Les « trognes » ou les « têtards », comme les désigne la tradition campagnarde, seraient-ils dépositaires d'un chemin oublié vers la sagesse ?
Tout en délicatesse et en subtilité, Mary Aulne et Mathieu Bertrand renouent avec l'émerveillement suscité par le puissant spectacle de la nature. À travers cette touchante histoire de famille et de transmission, ils réhabilitent un savoir-faire aujourd'hui redécouvert : l'agroforesterie. -
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Une bande dessinée poignante qui nous plonge dans le quotidien d'un centre d'accueil pour mineurs et lève le voile sur les violences faites aux enfants.
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« Garafia » est le nom d'une petite commune située dans l'archipel espagnol des Canaries, où se déroule cette histoire. C'est aussi le titre de cette chronique familiale et sociale qui relate comment, dans les années 1950 et 1960, la répression politique par la dictature franquiste et la misère économique qui en découle ont contraint ses habitants à l'exil.
Partis pour l'Amérique Latine en espérant y trouver du travail, les hommes se retrouvent confrontés à la xénophobie. Les femmes, restées au pays quant à elles, vont apprendre à assurer seules leur survie, sous la menace croissante du fascisme.
Pour retracer l'histoire de cette communauté, de ceux qui sont partis et de celles qui sont restées, Elias Taño s'est inspiré de l'histoire de ses propres grands-parents, Inocencio et Gloria. -
Celle qui nous colle aux bottes
Marine de Francqueville
- Rue de l''échiquier
- Bd
- 22 Avril 2021
- 9782374252742
- J'aimerais bien que tu me racontes ton histoire, pourquoi t'es devenu agriculture et tout ça... !
- Oh là là... mais c'est l'agriculture ton sujet, pas moi !
- Oui... enfin, c'est un peu les deux !
En fin de cursus aux Arts Déco, la jeune narratrice de cette histoire noue avec son père, agriculteur, un dialogue inédit autour de la terre et de l'environnement, au prétexte d'en faire son mémoire de fin d'études. Leur échange, souvent heurté mais toujours affectueux, trahit vite tout ce qui sépare et peut-être oppose les générations.
Lui, fort de son expérience personnelle, se sent tenu de défendre l'agriculture conventionnelle, même s'il en connait les défauts : il faut bien faire manger la planète... Elle, pétrie de culture alternative et nourrie des références de l'écologie politique, s'accroche à ses convictions.
Et si leurs positions respectives provenaient en partie d'idées reçues ? Et si l'urgence était surtout d'apprendre l'un de l'autre ?
Marine de Francqueville retrace avec chaleur, humour et empathie ce choc des valeurs et des sensibilités, et brosse en filigrane le tableau d'une relation père-fille intense et pudique. À travers leur touchante histoire commune, manifestement autobiographique, c'est un débat d'une brûlante actualité qui s'incarne, autour des enjeux cruciaux de l'agriculture de demain. -
Nourri de lectures sur les risques écologiques et l'urgence d'une descente énergétique radicale, Cédric, artiste peintre quadragénaire parisien, est traversé par de profondes angoisses existentielles.
Cette sensibilité particulière le met mystérieusement en contact avec l'esprit de Henry David Thoreau (1817-1862), figure fondatrice de la philosophie décroissante. Celui-ci apparaît régulièrement à Cédric, tel un Jiminy Cricket d'aujourd'hui, empruntant au fil de leurs rencontres diverses formes animales et végétales plus ou moins abouties - une sorte d'incarnation animiste de leur empathie commune pour la nature.
Ils poursuivent ainsi une conversation philosophique intermittente qui leur permet de constater qu'à deux siècles d'écart, les problématiques issues de l'exacerbation du capitalisme et du consumérisme demeurent inchangées.
Malgré les avancées scientifiques et technologiques, les humains persistent à succomber aux mêmes folies plutôt que de rechercher les plaisirs simples.
Temporairement séduit par les thèses des collapsologues puis des survivalistes, Cédric finit par trouver un terrain à la campagne, près d'un lac, pour y construire une maison hobbit autosuffisante.
Très librement inspirée de Walden, ou la vie dans les bois , le chef-d'oeuvre de Henry David Thoreau, cette bande dessinée retrace la prise de conscience écologique d'un homme d'aujourd'hui et pose la question universelle du changement de vie : face aux impasses de notre modèle social, comment mener une existence qui a du sens ?
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Comme une bête (ou comment je suis devenu végétarien)
Cédric Taling
- Rue de l''échiquier
- Bd
- 18 Juin 2020
- 9782374252254
Acteur quadra de la région parisienne, Richard entretient une relation filiale avec sa filleule Camille, 13 ans. Quand il découvre, lors d'un barbecue, qu'elle a décidé de devenir végétarienne, cela déclenche chez lui une profonde remise en question. En tant qu'adulte, il est ébranlé par les choix radicaux et cohérents de l'adolescente, d'autant plus que Camille est très au fait des enjeux climatiques liés à nos pratiques alimentaires et au sujet de la maltraitance des animaux.
Au fil des pages, Richard va peu à peu s'intéresser et s'éveiller à l'antispécisme, au végétarisme et au vivant en général. En discutant avec Camille, son véritable guide, il sent poindre en lui le désir de devenir végétarien à son tour. Mais parviendra-t-il à changer son mode de vie et à se défaire de ses automatismes ? Auteur de Thoreau et moi (Rue de l'échiquier, 2019), adaptation en bande dessinée de la pensée du philosophe Henry David Thoreau, Cédric Taling explore ici la question de l'alimentation, avec l'originalité et l'humour qui lui sont propres.
Dans Comme une bête (ou comment je suis devenu végétarien), il fait la chronique des grandes étapes du passage à une alimentation végétarienne, en décrivant les relations passionnantes qu'ont d'autres cultures non européennes au monde animal et en rendant accessibles les toutes dernières découvertes scientifiques sur le règne végétal. Cette bande dessinée montre également comment l'alimentation, et plus généralement les enjeux écologiques, peuvent être le terrain de confrontations entre deux générations qui ne partagent pas la même vision du monde.
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"2044. Antoine Donelli, naguère comédien en vue, vient de s'éteindre. Fin d'une vie d'homme dans un monde incertain et chaotique. Mais comment en est-on arrivé là ? "
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La voie du vide et du vent : un vagabondage planétaire
Kenneth White, Patrice Reytier
- Rue de l''échiquier
- Bd
- 22 Avril 2021
- 9782374252759
Tout en finesse, en élégante retenue, voici un recueil de vagabondages et d'errances tranquilles, au fil de l'inspiration nomade d'un grand auteur d'aujourd'hui, l'Ecossais Kenneth White, créateur de la notion de géopoétique. Il nous emporte à travers la Scandinavie, les Balkans, l'Allemagne, la France, les Pays-Bas, New York, Vancouver, Montréal, le Japon, la Chine... Et puis des rivages encore et encore, de l'Ecosse au golfe de Trieste, en passant par la baie d'Ungava ou la Bretagne, que le poète évoque ou raconte en une poignée de mots choisis, comme on scande des haïkus.
Le dessinateur Patrice Reytier s'est emparé des déambulations de Kenneth White : il leur a donné une forme, ouatée ou pluvieuse ; une couleur, marine, sanguine ; une vibration habitée par l'esprit de la ligne claire. A chaque paysage, chaque parcours, chaque halte, une seule page et une sobre construction en trois images, à la manière des comic strips, comme autant de miniatures rigoureusement ciselées.
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Ce manga raconte avec sincérité comment la narratrice et sa mère se retrouvent confrontées à la maladie et quelles sont les conséquences de cette annonce sur leur relation déjà compliquée.
Tout commence lorsque la mère, qui a toujours mené sa vie avec volontarisme et fermeté, découvre qu'elle est atteinte d'un cancer au pancréas et qu'il ne lui reste plus qu'un an à vivre.
Au fil de courts chapitres, qui alternent anecdotes et moments émotionnellement plus intenses, le lecteur se retrouve plongé dans le quotidien de la maladie : les examens médicaux, le milieu hospitalier, les moments d'espoir et de grand désarroi.
Mais de quelle manière affronter cette épreuve qui risque bien d'être la dernière ? La réalité pratique de la mort s'impose alors brutalement à travers la succession des démarches administratives qu'il faut mener à bien :
La vente de la maison familiale, le choix de la tombe, etc.
À travers ce récit, Yukari Takinami évoque le profond chamboulement que représente la perte annoncée d'un proche, sans jamais sombrer dans le pathos. Alors que les derniers moments se profilent, le lecteur assiste aux tentatives de la mère et de la fille pour renouer des liens, entre orgueil blessé et peur des regrets. Après des années marquées par une relation compliquée, vont-elles parvenir à surmonter leurs conflits et à se dire les choses « pour de vrai » avant qu'il ne soit trop tard ?
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Licencié de son entreprise à Hong Kong, un trentenaire célibataire, Butt, s'abandonne à la flemme et à la procrastination. Pour occuper ses journées languides, il enchaîne les activités et lubies les plus saugrenues :
Faire semblant d'aller au bureau, s'orienter dans sa ville en fonction des réactions des badauds, créer un groupe « Moi je bosse pas » sur Facebook, redessiner les plans de la ville pour en faire sa cité idéale...
Comment utiliser au mieux un moment de pause dans une vie professionnelle ? Et au fond, est-il si important de travailler ?
Voici le journal de bord d'un jeune homme d'aujourd'hui confronté à une situation de plus en plus commune, le non-emploi, mené avec un sens salutaire de l'autodérision. Utilisant l'imagerie numérique de manière audacieuse et souvent drôle, Justin Wong pose avec acuité la question universelle de l'engagement au travail. Au-delà de l'évocation d'une certaine forme de solitude urbaine, il tient aussi la chronique de la modernité dans la grande ville internationale qu'est Hong Kong, avec ses excès comme ses côtés attachants.
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Permacomix : vivre en permaculture, mode d'emploi
Guizou, Cécile Barnéoud
- Rue de l''échiquier
- Bd
- 8 Octobre 2020
- 9782374252506
Une vie permaculturelle au quotidien, ça ressemblerait à quoi ?
Dans les pas d'un jeune couple en quête d'une nouvelle existence, voici le premier mode d'emploi de la permaculture en bande dessinée.
Principes, objectifs, bonnes pratiques, résultats : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la permaculture !