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Récit
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Un endroit inconvénient
Jonathan Littell, Antoine d' Agata
- Gallimard
- Blanche
- 29 Septembre 2023
- 9782073036841
Photographies d'Antoine d'Agata
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« Marcher là-bas, où tout a commencé. » Après La Nuit de feu, où Éric-Emmanuel Schmitt décrivait son expérience mystique dans le désert du Hoggar, il revient aux sources avec ce récit de voyage en Terre sainte, territoire aux mille empreintes. Bethléem, Nazareth, Césarée, lieux intenses et cosmopolites qu'il saisit sur le vif tout en approfondissant son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu'à la surprise finale, à Jérusalem, d'une rencontre inouïe avec ce qu'il nomme « L'incompréhensible ».
Dramaturge, romancier, nouvelliste, essayiste, cinéaste, traduit en 48 langues et joué dans plus de 50 pays, Éric-Emmanuel Schmitt est un des auteurs les plus lus et les plus représentés dans le monde. Membre depuis 2016 de l'académie Goncourt, il prolonge ici sa réflexion sur la foi, inaugurée avec La Nuit de feu (2015). " L'auteur nous livre ici une expérience spirituelle unique et inoubliable." Biblioteca -
« La narration est dotée d'une beauté intérieure et d'une humanité extraordinaire. Absolument magnifique ».
« Le masque et la plume », France Inter.
Ce livre est l'histoire d'un crime. Celui de Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau, dans le bureau de poste où elle travaillait à Montréal-la-Cluse. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes - tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l'enquête policière, L'Inconnu de la poste est le portrait d'une France que l'on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d'entre eux la dignité d'un destin.
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Cette lumière en nous : S'accomplir en des temps incertains
Michelle Obama
- Gallimard
- Ecoutez Lire
- 9 Mars 2023
- 9782073022035
Lu par Marie Bouvier
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L'usage du monde
Nicolas Bouvier, Thierry Vernet
- La decouverte
- Poches Litterature
- 27 Mars 2014
- 9782707179012
À l'été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d'histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l'Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l'Iran, Kaboul puis la frontière avec l'Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l'expédition en dessins et croquis.
Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l'Anatolie, l'Iran puis l'Afghanistan donneront naissance à l'un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature dite de voyage , L'Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard - et à compte d'auteur la première fois - avant de devenir un classique.
Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la littérature , Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l'émerveillement, en même temps qu'une réflexion éthique et morale sur une manière d'être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes. -
Philippe Delerm n'a pris l'avion qu'une fois dans sa vie. Il avait 58 ans. Pour autant il n'a jamais cessé de voyager. À sa façon. Sa destination préférée ? New York. Il l'a embrassée tout entière au travers de films, de photos, d'albums, de livres. Elle est devenue la ville rêvée. Celle où il n'ira jamais pour préserver le secret, pour que la réalité jamais ne vienne ternir, abîmer. Préférer inventer sa vie. Garder en mémoire tous les trésors qui font les vrais voyages. Les tenir bien au chaud dans la main, les admirer quand on veut. Se réjouir de vivre si fort avec si peu.
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Avec lucidité et humanité, Edith Bruck revient sur son destin. Tout commence lorsque sa famille, de confession juive, est fauchée par la déportation nazie. L'auteure raconte sa miraculeuse survie dans plusieurs camps de concentration et son difficile retour à la vie. Elle n'a que quinze ans quand elle retrouve le monde des vivants. Elle commence une existence aventureuse, traversée d'espoirs, de désillusions, de débuts artistiques dans des cabarets à travers l'Europe et l'Orient, et enfin, à vingt-quatre ans, trouve refuge en Italie, se sentant chargée du devoir de mémoire, à l'image de son ami Primo Levi.
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En jouant, en écrivant : Molière & Cie
Denis Podalydès
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 6 Octobre 2023
- 9782021538793
« Le quatre centième anniversaire de la mort de Molière a donné lieu à quantité de publications, de représentations, de manifestations diverses pendant un an. J'ai rédigé des préfaces et des notes personnelles, répondu à des journalistes, joué Orgon dans Tartuffe et repris deux mises en scène des Fourberies de Scapin et du Bourgeois gentilhomme. J'appartiens à la Comédie-Française dont Molière est le saint patron, l'emblème et l'apanage. Ma fréquentation de l'oeuvre s'est finalement à peine intensifiée cette année-là en regard des années précédentes, mais la publicité générale que produit une commémoration m'a fait réfléchir, a suscité des questions dont ce livre est le résultat, la collection, le prolongement. Il est fait aussi et surtout du goût, de l'appétit, du besoin presque buccal que j'ai de Molière ».
Denis Podalydès -
Il existe depuis toujours des Journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain ? En tenant le Journal de son été 2021 à Nice, Chantal Thomas innove, et poursuit l'entreprise paradoxale entamée avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse : doter d'une mémoire ce qui, se traçant sur l'eau, se jouant dans un effet de lumière, est voué à l'effacement.
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Immortelle randonnée ; Compostelle malgré moi
Jean-Christophe Rufin
- Folio
- Folio
- 2 Octobre 2014
- 9782070455379
Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle. Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques ? " Je n'avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m'avait profondément infecté. J'ignore par qui et par quoi s'est opérée la contagion.
Mais, après une phase d'incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j'en avais tous les symptômes. " 876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l'arrivée à Santiago, le constat est là. Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin est une expérience de désincarnation, il libère du " tropplein ", mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonance particulière.
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«Certains vont chercher le bonheur en Sibérie ou en Alaska, moi je lorgne du côté d'Aubusson, de Saint-Flour et du plateau de Millevaches... Je suis un aventurier de la France cantonale, un explorateur de sous-préfectures.» Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire. Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central, une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches. Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
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Tombeaux : autobiographie de ma famille
Annette Wieviorka
- Points
- Points Recits
- 15 Septembre 2023
- 9791041412921
Lors du décès d'une tante sans descendance, Annette Wieviorka réfléchit aux traces laissées par tous les êtres disparus qui constituent sa famille, une famille juive malmenée par l'Histoire. Il y a le côté Wieviorka et le côté Perelman. Wolf, l'intellectuel yiddish précaire, et Chaskiel, le tailleur taiseux. L'un écrit, l'autre coud. Ils sont arrivés de Pologne à Paris au début des années 1920. Leurs femmes, Hawa et Guitele, assument la vie matérielle et celle de leurs enfants.
L'historienne plonge dans les archives, les généalogies, les souvenirs. Par ces vies et ces destins recueillis, on traverse un siècle cabossé, puis tragique : la difficile installation de ces immigrés, les années politiques, la guerre, Auschwitz et son lot de morts, le difficile retour à la vie marqué par un autre drame. Un récit en forme de tombeaux de papier qui font oeuvre de sépulture. -
De Pitchik à Pitchouk : un conte pour vieux enfants
Jean-Claude Grumberg
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 7 Avril 2023
- 9782021529715
« Vous est-il déjà arrivé un soir de réveillon de croiser le père Noël égaré dans votre propre cheminée ? Ou vous êtes-vous déjà endormi dans votre petit lit douillet et réveillé quelque part entre Pitchik et Pitchouk étoilé et numéroté ? Non ? Alors réjouissez-vous car ce conte est pour vous.
Une très vieille personne - de mon âge, c'est tout dire - me confia sous le sceau du secret la recette de ce conte de Noël à déguster chaud ou froid, été comme hiver, avec un jus de citron ou un verre de vodka, seul ou avec la terre entière, à l'hosto ou chez soi près de sa cheminée Napoléon III. » Une vieille dame indigne, Rosette Rosenfeld, un soir de Noël et au soir de sa vie, passant une tête par sa cheminée Napoléon III, croise celui qu'elle espérait y rencontrer : le père Noël, membre des Pères Noël associés et... au bord du burn-out. De l'Ehpad - où les desserts sont bios et déchocolatés - qui finit par l'accueillir, aux songes nocturnes dans lesquels elle croise son mari disparu et ancien déporté, et ses beaux-parents venus pour l'un de Pitchik, pour l'autre de Pitchouk, Jean-Claude Grumberg nous invite à suivre ses tribulations, toujours à l'ombre de l'histoire et de sa grande hache, prêtant à ce conte de Noël sa plume burlesque et pleine d'humour, jusqu'à ce qu'entre deux rires l'émotion saisisse le lecteur à la gorge. -
C'est un lundi ; ciel bleu, pas un souffle de vent. Un professeur invite ses élèves à planter un arbre. L'écolier Tahar Ben Jelloun donne un nom à la pousse qu'il enterre et arrose : Sahbi, mon copain . Depuis, il cultive une passion pour ceux qu'il appelle avec tendresse mes amis silencieux . Dans ce livre qu'il a lui-même illustré, l'auteur du Racisme expliqué à ma fille nous convie à une promenade auprès des arbres qui ont marqué sa vie. Mêlant souvenirs et poèmes, il nous invite à les écouter, les protéger. Et à ne jamais cesser de nous émerveiller de leur présence bienveillante.
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Se souvenir ensemble
Claude Askolovitch, Evelyn Askolovitch
- Grasset et fasquelle
- Essais Grasset
- 11 Octobre 2023
- 9782246829652
C'est l'histoire d'Evelyn, qui a 85 ans et fut déportée de Hollande à l'âge de quatre ans, jusqu'à Bergen-Belsen en Allemagne. Aujourd'hui, elle raconte aux enfants des écoles des souvenirs qui lui échappent souvent - elle était si petite là-bas, et elle s'est protégée des années dans l'oubli et le déni.
Et c'est l'histoire de Claude son fils, journaliste parisien de soixante ans et qui n'aime pas vraiment que sa mère - qu'il a connue un peu drôle et normale, et qui n'embêtait pas son monde avec sa tragédie - devienne sur ses vieux jours un des derniers témoins. Il redoute qu'elle se blesse à chercher son enfance, ce qu'elle a perdu à l'aube de sa vie. Il redoute qu'à s'obséder des morts, elle oublie les vivants. Il redoute qu'elle meure à force de raconter, ou s'il lui fait enfin la grâce de l'écouter : car le plus souvent, il ne l'écoute pas ; pas plus qu'elle ne lui parle, en vérité.
C'est l'histoire d'Evelyn et Claude qui enfin se parlent et se cherchent et s'agacent aussi, se blessent et se consolent, et qui écrivent ce livre ensemble. Se souvenir ensemble passe par le judaïsme allemand dévasté, la Hollande juive annihilée, la France d'un bonheur possible. « Que faire d'une petite fille souriante en cardigan de laine qu'on a photographiée quelques semaines avant qu'elle ne soit déportée ? Que faire d'une fillette qui n'est pas morte et qui est votre mère ? Que faire d'un fils qui veut savoir ce qu'on ne peut pas dire et qui rejette ce qu'on veut bien livrer ? Que t'est-il, que nous est-il arrivé, de quoi te souviens-tu en fait, sommes-nous une famille ? » Un échange unique et beau, traversé par l'amour, le doute, le judaïsme, l'impossible mémoire, Israël, les fêtes et les vivants, les morts aussi. Se souvenir est un impératif douloureux et magnifique, ici donné par les mots, parfois doux, parfois rieurs, souvent angoissés. -
« Je n'arrive pas à croire à ce qui vient de m'arriver. Coincé sur la banquette arrière entre Mohamed et Ali qui tentent de me réconforter, Randal à la manoeuvre de cette R30 aux amortisseurs foutus, nous traversons telle une boule de billard trempée dans l'huile ces avenues aux noms de héros communistes. J'ai envie de pleurer mais une boule de chagrin dure comme un kyste m'en empêche. Je veux retrouver ce rêve presque achevé, je veux m'asseoir à nouveau dans le noir pour lui donner forme et vie, je veux retrouver mon film ».
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L'auteur de polars polaires Mo Malø a vécu en immersion parmi les chasseurs d'ours du Groenland pour mieux enquêter sur cette tradition millénaire qui perdure dans un monde où l'animal est aujourd'hui le porte-parole du changement climatique.
Groenland, 74e parallèle Nord, 450 habitants coupés du reste du monde par la banquise hivernale, dont une poignée de chasseurs d'ours polaires.
A priori, pas le genre de personnes à ouvrir facilement leur porte. Et pourtant...
À raison de virées de près de douze heures d'affilée à traîneaux par -30°C, en immersion totale, Mo Malø a suivi la traque de l'animal emblématique sur ces immensités septentrionales et vécu une aventure humaine auprès des Groenlandais qui l'ont initié à cette pratique. Il a tenté de mieux comprendre la perpétuation de cette tradition ancestrale dans un monde en mutation accélérée, où l'ours symbolise plus que jamais le dérèglement climatique et notre conscience écologique. Le récit de ce cache-cache entre le nanook et les humains permet de toucher du doigt la mélancolie de cet " éternel errant ", spolié de ses terres, et de montrer à quel point leurs destins sont liés. -
«Ce jour-là, le 25 août 2015, l'événement n'est pas : un ours attaque une anthropologue française quelque part dans les montagnes du Kamtchatka. L'événement est : un ours et une femme se rencontrent et les frontières entre les mondes implosent. Non seulement les limites physiques entre un humain et une bête qui, en se confrontant, ouvrent des failles sur leurs corps et dans leurs têtes. C'est aussi le temps du mythe qui rejoint la réalité ; le jadis qui rejoint l'actuel ; le rêve qui rejoint l'incarné.»
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Dictionnaire amoureux de l'inutile
François Morel, Valentin Morel, Christine Morel
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 26 Octobre 2023
- 9782259316804
Le Dictionnaire amoureux de l'inutile recense tout ce qui semble ne servir à rien et qui pourtant paraît incontournable. Un art dans lequel François et Valentin Morel excellent !
Le Dictionnaire amoureux de l'inutile recense tout ce qui semble ne servir à rien et qui pourtant paraît incontournable. Un art dans lequel François et Valentin Morel excellent !
Ce livre serait une promenade joyeuse, drôle et iconoclaste dans nos souvenirs. Faire des ricochets au-dessus de la rivière, des cocottes en papier, se rappeler les speakerines de la télévision...
Ce serait un livre impossible tant la notion d'inutile est sujette à caution. L'homme est-il plus utile que la langouste ? L'idiot du village moins nécessaire que le membre de l'Institut ?
Ce serait un livre qui musarderait, vantant les mérites de la grasse matinée, le plaisir d'écouter la météo marine quand on est sous la couette, la virtuosité des joueurs de yo-yo.
Un livre aussi indispensable qu'inutile !
" Cette mosaïque élégante et poétique dit joliment de nous l'essentiel. " Sorj Chalandon, Le Canard enchaîné -
" Comme moi, plusieurs dizaines de femmes ont cru que l'époque rendait caduque notre condamnation au silence et possible celle de notre agresseur, l'un des hommes les plus connus de France.
Ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Nous avons été classées sans suite. Mais nos bulles de solitude ont éclaté. Nous nous sommes rencontrées, racontées, soutenues. Nous avons parlé plus haut, plus nombreuses, unies contre la forteresse de l'impunité ".
H.D.
Hélène Devynck est journaliste et scénariste. Impunité est son premier livre. -
Dictionnaire amoureux du Maroc
Tahar Ben Jelloun
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 5 Octobre 2023
- 9782259308151
Ce dictionnaire est le portrait d'un Maroc personnel, profond et intérieur, celui que Tahar Ben Jelloun porte en lui depuis qu'il a ouvert les yeux dans la vieille médina de Fès et qu'il n'abandonne jamais.
Le plus beau pays du monde ! C'est ainsi, qu'entre nous Marocains, nous désignons notre pays. C'est à peine ironique. Sa beauté, sa lumière, son mystère ont été tant célébrés par des peintres, des cinéastes que nous ne doutons pas une seconde de la fascination qu'il exerce sur les étrangers, qu'ils soient simples touristes ou historiens, ethnologues, archéologues, artistes etc.
J'aime mon pays. Plus je voyage dans le monde, plus je l'aime. Chaque fois que je me trouve dans un pays lointain et accueillant, je me pose la question de savoir si je pourrais y vivre. Pas besoin de réfléchir. C'est non. Entre 2006 et 2010, j'ai quitté la France et je me suis installé à Tanger avec une partie de ma famille. J'ai profité des facilités de la vie quotidienne mais j'ai souffert de l'absurdité de son administration. Une corruption à tous les niveaux. Un manque de culture (pas de musée, pas de théâtre, seulement deux librairies dignes de ce nom dans une ville d'un million d'habitants).
Le Maroc me suit partout où je vais. Je suis sidéré par cette fidélité, par cette présence et ce lien. La diaspora marocaine n'a jamais définitivement réglé son compte à la nostalgie. Et pourtant, travailler et vivre au Maroc est loin d'être simple. Des problèmes de toutes sortes, des plus absurdes aux plus complexes se posent tout le temps au citoyen marocain. Nous avons hérité de la France sa bureaucratie lourde et son appétit pour de la paperasse. Mais, comme par magie, des solutions finissent par surgir au moment où l'on s'y attend le moins.
Ce dictionnaire est le portrait d'un Maroc personnel, profond et intérieur, celui que je porte en moi depuis que j'ai ouvert les yeux dans la vieille médina de Fès, un jeudi matin du mois de décembre de 1947et que je n'abandonne jamais. -
«Les tracas domestiques sont des drames en robe de chambre. À tout moment, ces phrases (qui voudra de la tisane ?), objets (le dessous de plat en liège légèrement brûlé) ou événements (j'ai ENCORE perdu mes clefs, tu m'ouvriras ?) transpercent l'épais matelas de déni qui enrobait, croyais-je, mon univers domestique.» Dans ce texte très personnel, Adèle Van Reeth déploie une fascinante réflexion sur l'ordinaire de nos vies intimes. Alors que chacun côtoie la tragédie et le miracle - la mort et la naissance -, l'entre-deux n'est-il fait que d'ennui et de soubresauts ?
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J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914.
Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé.
Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils.R. B.Une manière de chef-d'oeuvre, d'une sincérité coupante et sans apprêts. Cette histoire est la nôtre. La Croix.Une chronique familiale autant qu'un hommage à la terre d'asile que fut la France avant l'Occupation. Bouleversant. Marianne. -
Elliot fêtera ses sept ans dans une semaine.
Sur une feuille de papier, il a rédigé une liste de cadeaux, au feutre : un déguisement de pirate, une montre pour apprendre à lire l'heure et un papa.
Il sait que sa mère ne roule pas sur l'or mais il espère qu'elle pourra lui acheter tout ça.
Après tout, un papa, ça ne doit pas coûter bien cher, puisque tout le monde en a un.