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Nous aurions bien aimé les appeler des «pirates», ça sonnait romanesque. Mais elles évoluent dans la légalité, justement. Jouant avec les règles du jeu, pour les interpréter autrement. Aux limites, dans les marges, sous les radars, à bas bruit, mais fermement. Ces patronnes-là renversent la table, d'un geste à la fois leste et lent. Après des études à Harvard, Petro Terblanche a réuni une équipe de pointe en Afrique du Sud, au milieu des bidonvilles du Cap, pour trouver la recette de l'ARN-messager et fabriquer à l'avenir, sans brevet, les vaccins contre les épidémies dans les pays les plus démunis. La réplique n'a pas tardé. Et le labo rebelle doit résister contre vents et marées. À Lagos, au Nigeria, sur les plateaux de tournage de Nollywood, actrices et productrices s'imposent mais peinent encore à déboulonner les codes machistes du passé. Certaines s'y aventurent. Ce chemin-là est lui aussi pavé de difficultés. Mais faut-il prendre le pouvoir pour changer le monde ? Les zapatistes prônaient un autre niveau d'action, international et local à la fois. Leur soulèvement armé au Mexique va avoir 30 ans. Il a nourri ici le mouvement altermondialiste, puis zadiste, mais aussi des lectrices et lecteurs. Comme ce paysan béarnais, retourné, des années après un premier voyage, aux portes du Chiapas, où il a retrouvé son ami maya. L'occasion pour tous les deux de revisiter leurs promesses de vingtenaires et comparer leurs révolutions personnelles. De se replonger dans l'histoire pour mieux se projeter. Bonne lecture.
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Aux Beaux-Arts, Marin et Valentin partageaient une envie de refaire le monde. Valentin est devenu maraîcher, il a rencontré Islemme, une bergère grandie en banlieue, comme lui. Mais la terre résiste. L'eau se fait rare. Le loup et les ravageurs saccagent. Marin, lui, est devenu écrivain. L'été dernier, il est allé faire les récoltes avec son ami. Ce premier récit en immersion court comme un poème sous la terre, une urgence à revenir au corps. Un grand entretien pour faire un pas de côté Suivi d'un entretien avec Dominique Paturel, chercheuse à l'Inrae de Montpellier, spécialisée dans l'accès à une alimentation de qualité pour tous, qui permette aux paysans et aux professionnels du circuit alimentaire de vivre de leur travail.
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C'est pas la mort : expérience de mort imminente, aux frontières de la conscience
Collectif
- Xxi
- 5 Avril 2023
- 9782356381804
Leur coeur s'est arrêté. Ils se sont sentis partir... et puis ils sont revenus. Métamorphosés. Plus altruistes et débarrassés de leur peur de mourir. Le journaliste Patrice van Eersel reprend son enquête sur les expériences de mort imminente débutée il y a quarante ans. Les scientifiques sceptiques d'alors l'admettent aujourd'hui : aux portes de la vie, « quelque chose » échappe aux explications rationnelles. Et si la conscience ne se réduisait pas à la matière ? Une enquête rigoureuse et bien vivante. L'enquête littéraire de Patrice van Eersel est suivie d'un entretien avec Thierry Janssen, psychothérapeute et fondateur de l'école de bien-être "la Posture juste". XXI LANCE SA MAISON D'ÉDITION ET PRÉSENTE SA PREMIÈRE COLLECTION Guerres, pandémies, réchauffement climatique... Nos repères tanguent. Les journalistes du temps long se trouvent aux premières loges, c'est-à-dire sur le terrain. Capteurs des frémissements et des signaux faibles du monde qui advient, ils sont là pour alerter, annoncer, raconter, avec finesse et sensibilité. D'où l'idée de créer une collection de longs récits de non- fiction, vendus à l'unité en librairie, pour documenter ce réel sur la crête, dans les failles, entre destruction et construction. XXI est une revue indépendante d'enquêtes et de grands reportages. À retrouver tous les trois mois en librairie.
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« On résiste à l'invasion des armées ; on ne résiste pas à l'invasion des idées. » Relire notre histoire récente à l'aune de Victor Hugo (Histoire d'un crime) peut donner le vertige. Vertige des conquêtes militaires, vertige de ces mercenaires russes et leur cohorte de crimes commis en Afrique, vertige des mensonges de la guerre érigés en vérité du jour.
Notre époque est cruelle pour la vérité. Malmenée, bafouée, rognée, tordue et déchirée en mille morceaux par les acteurs du pouvoir, la vérité se noie dans les sombres desseins de ceux qui veulent convaincre les esprits faibles. Tous ceux qui sont prêts à exécuter les partisans de la démocratie sans le moindre scrupule. Tous ces ennemis de la liberté qui ne font plus de différence entre le Nord et le Sud, les riches et les pauvres, les villes et les campagnes. Partout, ils pillent, manigancent des complots permanents, corrompent gouvernements et États sans vergogne. Avec, toujours, une même et seule victime, la vérité.
Qu'il s'agisse de conquérir le droit de jouer au rugby, de canaliser la rage des jeunes de banlieue ou de rentabiliser la notoriété de Marcel Proust, les histoires de ce numéro de XXI nous rappellent à quel point la volonté des hommes est un puissant facteur de cohésion.
Alors que faire ? Que faire, sinon continuer à rétablir le fil des événements, à retracer le destin des sociétés et à faire vivre l'idée que le collectif a encore un sens. Pour gagner la plus importante des batailles, comme le rappelle Hugo, celle des idées. -
Mais qui a piqué Valérie ? les moustiques attaquent, les pavillons se barricadent
Collectif
- Xxi
- 5 Avril 2023
- 9782356381774
Chemin de la Poudrette, à Montauban, le journaliste Pierre Carrey découvre une mini-mare de sang. Riveraine discrète, Valérie s'est fait dévorer l'épaule. "Ils" sont voraces cette année. Serait-ce une nouvelle espèce, avec le réchauffement climatique ? L'enquêteur relève les indices pour comprendre comment ce havre de paix entre ville et campagne, rêve pavillonnaire avec piscine, se trouve aujourd'hui menacé.
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Nez, la revue olfactive n.16
Jeanne Doré, Collectif
- Nez Editions
- Nez, La Revue Olfactive
- 4 Janvier 2024
- 9782491567583
Intimement liés depuis leur première rencontre, il y a plus d'un siècle, chiffon et sent-bon partagent plus qu'une histoire commune : comment s'entretient cette relation entre la couture et les odeurs ?
L'union de la mode et du parfum, il y a plus d'un siècle, a amorcé une révolution dans l'industrie. Émerge à cette époque une génération de couturiers-parfumeurs dont les créations sont pensées en accord avec le style de chaque maison de couture. Les vêtements, les fragrances et leurs écrins forment un tout cohérent et stratégique, la parfumerie représentant une activité lucrative qui permet au consommateur d'accéder à une part du rêve que constitue la haute couture.
Ainsi la plupart des marques internationales grand public sont-elles désormais associées à des couturiers, joailliers ou maroquiniers.
Comment ce lien a-t-il évolué et comment est-il aujourd'hui organisé ?Construit-on de la même manière une fragrance et une robe ? Si Jersey, Habit rouge, La Petite Robe noire ou Grey Flannel empruntent au vêtement, les tissus - neufs, anciens, en cuir ou de sport - ont-ils des messages olfactifs à nous transmettre ? La parfumerie, à l'image de la couture, semble s'imprégner de l'air du temps et restituer les métamorphoses de chaque époque. Mais les fragrances suivent-elles le même rythme de tendances que la mode ? Et valoriser les grands classiques n'est-il pas finalement le meilleur moyen de ne jamais être démodé ?
La plupart des grandes marques de parfums grand public sont aujourd'hui associées à des couturiers, joailliers ou maroquiniers. Construit-on de la même manière une fragrance et un vêtement ? Certaines maisons choisissent aussi de s'inspirer des étoffes pour composer. Si Jersey, Habit rouge ou encore Grey Flannel et de nombreuses autres créations empruntent aux tissus, les textiles - odeur du neuf, des friperies, des fourrures ou du cuir - ont-ils des messages olfactifs à nous transmettre ?
Les fragrances suivent-elles le même rythme de tendances que la mode ? La parfumerie, à l'image de la couture, semble s'imprégner de l'air du temps, et restitue sous forme olfactive les métamorphoses de chaque époque. -
à la base, c'etait lui le gentil : rixes adolescentes, entre snapchat et réalité
Collectif
- Xxi
- 8 Mars 2023
- 9782356381781
Aboubakar a été tué. Il avait 13 ans. Le journaliste Ramsès Kefi rôde depuis dans ce coin de banlieue qui voit les drames se succéder. Où se côtoient des jeunes cadres parisiens et des petites mains du Covid, une école délabrée et un commissariat en soins palliatifs, des maires en alerte et des adolescents qui planquent des couteaux. Comme si les leçons de 2005 n'avaient jamais été tirées.
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Revue 6mois n.24 : la révolution jeune, dans l'intimité d'une génération
Revue 6 mois
- 6 Mois
- Revue 6mois
- 30 Septembre 2022
- 9791090699502
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La lavande et le lavandin en parfumerie
Collectif
- Nez Editions
- Cahiers Des Naturels
- 21 Octobre 2021
- 9782491567286
Découvrez chaque facette de cette fleur bien connue à l'odeur de propre : botanique, histoire, arts, gastronomie, agriculture, chimie, sans oublier parfums et parfumeurs. Née dans le bassin méditerranéen, la lavande est importée par les Romains en Provence, dont le climat ensoleillé, les sols et l'altitude sont propices à l'épanouissement de la fleur bleue. Emblème de la région, où elle colore d'immenses étendues du paysage, elle a accompagné l'essor de la ville de Grasse au XIXe siècle lors de son âge d'or.
Le lavandin, hybride naturel de deux espèces de lavande, se montre plus productif et constitue ainsi un ingrédient plus accessible pour la parfumerie fonctionnelle, où il est très utilisé. Après transformation, chaque espèce peut donner naissance à une huile essentielle, une concrète ou une absolue, aux profils olfactifs distincts. Tandis que le lavandin est plus camphré, la lavande présente des notes plus florales et poudrées.
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Revue 6mois n.22 : histoires de la violence masculine
Revue 6 mois
- 6 Mois
- Revue 6mois
- 24 Septembre 2021
- 9791090699489
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Ils repoussent leurs limites, confrontant leur corps au froid, à la douleur ou à la honte. Loin d'une pratique amateure, courir, grimper, sauter, est un défi, une façon de sublimer le quotidien. Trois histoires de sports d'aujourd'hui.
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« Des pages d'actualités, un portfolio, un long entretien, un documentaire commenté et illustré, des enquêtes...
Celui que l'on ne voulait pas entendre PAR DOMINIQUE PERRIN.
Il avait tout pour se faire détester : un costume, un anglais fluide, un titre du FMI, une enfant hors mariage. En pleine crise, la Grèce en a fait son ennemi public n°1. Andreas Georgiou a révélé les vrais chiffres de la dette publique. Il paie le prix de sa « trahison ».
Le business de l'exil PAR JÉRÔME TUBIANA.
Il a quitté le Soudan à pied, vit aujourd'hui à La Chapelle, quartier pauvre de Paris.
À chaque étape de sa migration, l'Union européenne a payé pour l'arrêter. Pour ne pas accueillir un étranger de plus, ses dirigeants ont armé des milices, financé des trafiquants, encouragé le naufrage de bateaux en Méditerranée. Et enrichi des multinationales de la sécurité et de l'armement.
Un homme dans l'arène PAR BASTIAN BERBNER.
Un jour, une dame appelle Finbarr O'Brien, facteur dans un coin d'Irlande. Elle lui demande s'il accepterait de participer à des assemblées citoyennes, pour écrire la nouvelle constitution du pays.
Une nouvelle vie commence. »
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Dossier principal.
UN PEU PLUS PRÈS DES ÉTOILES - Vivre sur Mars, c'est pour demain ou plutôt après demain ?
LE BONHEUR EST DANS LE BUNKER - Aux États-Unis, le mythe de la petite maison dans la prairie s'adapte à notre époque agitée. Avec du béton armé et 100 pieds sous terre.
GRANDEUR NATURE - Loin des grandes villes et de leur tumulte, Brice Portolanoa fait le tour du monde des hommes et des femmes qui ont tiré un trait sur leur vie passée pour - enfin ! - être libres.
Et aussi :
Le témoin : les habitants de Téhéran continuent à se rendre dans les parcs pour se changer les idées ou briser l'isolement lié à l'épidémie.
Le jour où... : Beyrouth a volé en éclats.
Entretien : Jane Evelyn Atwood, un demi-siècle en marge.
Mémoire : dans les archives des prisons ottomanes, miroir de la Turquie d'aujourd'hui.
Récit : Murmures de glaces, aux confins de la Russie - Desperados : le plus grand exode du XXIe siècle est vénézuélien - Romances d'Arabie : aimer dans le royaume saoudien.
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Nez, la revue olfactive n.14
Jeanne Doré, Collectif
- Nez Editions
- Nez, La Revue Olfactive
- 10 Novembre 2022
- 9782491567422
Par analogie artistique ou par complexe, la parfumerie a emprunté à la musique une partie de son vocabulaire : on y retrouve des « notes » qui constituent des « accords » et des « harmonies ». S'il a été établi - tardivement - qu'ils ne partagent pas la même nature, le son étant une onde quand l'odeur provient de corpuscules, leur caractère invisible, impalpable nous extrait de l'hégémonie qu'exerce la vue dans notre société, nous permettant d'accéder à une forme d'abstraction. Ils ont également en commun une temporalité évanescente : l'un comme l'autre change dans la durée et peut difficilement être représenté dans sa globalité. Certains parfumeurs mélomanes ou musiciens épris d'effluves ont pu s'exercer à exprimer l'un à travers l'autre, mêlant les impressions olfactives et auditives. Et, bien que la critique des parfums soit encore marginale de nos jours, sa pratique fait dans une certaine mesure écho à celle (plus installée) des disques, exprimant un ressenti esthétique et émotionnel tout en composant avec des enjeux économiques.
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Une enquête sur la santé des photojournalistes ? On pense maladies du grand reporter : tourista, paludisme, voiture piégée, assassinat ciblé. L'état des lieux dressé en juin 2019 par la sociologue Irène Jonas* tranche avec un quelconque romantisme et rapproche les photographes des chauffeurs Uber. Le premier risque du métier, dans un univers de la presse abîmé, est le même que celui subi par un ouvrier dans une usine en liquidation, ou en pleine « réorganisation », comme on dit maintenant : perte de sens, burn-out, sentiment de ne pas être respecté, peur de l'avenir. Vient ensuite la pénibilité : les horaires, la flexibilité, le matériel à porter. Puis l'absence de soins. La plupart des photographes cumulent les statuts : autoentrepreneurs, pigistes (payés en salaire), auteurs (cotisant à l'Agessa). En multipliant les régimes, ils sont privés d'un accès correct à la sécurité sociale, aux mutuelles, aux caisses de retraite. Certains comptent sur leur conjoint, ou prient pour ne jamais tomber malade, avoir besoin de lunettes... D'autres repoussent puis oublient un projet de grossesse. D'autres encore vieillissent sans le sou.
Dans ce paysage sinistré, 6Mois ne fait pas figure de solution. Nous ne paraissons que deux fois par an, trop peu pour assurer des perspectives aux photographes. Exigeants mais humbles, nous savons que nous ne sauverons pas ce métier. Nous ne paierons jamais assez celui qui a passé un an, dix ans, une vie sur un sujet. Carolina Arantes, qui ouvre notre triptyque sur le Brésil, travaille sur l'agrobusiness depuis six ans. Javier Alvarez a régulièrement passé six à huit semaines, entre 2014 et 2019, dans un squat de São Paulo.
Comment gratifier un tel engagement ? Comment rendre justice à leur travail ? C'est toute notre ambivalence : nous aimons des projets qui ne reposent sur aucun modèle économique. Nous primons la passion, le dévouement, le courage, sans être capables de vraiment les rétribuer. Nous payons honnêtement : autour de 2 500 euros le reportage. Cette somme dépend du nombre de pages publiées, pas du nom du photographe. Qu'il soit un inconnu habitant un village iranien ou une star américaine, nous accordons à chacun la même attention. Et nous défendons leurs projets auprès de vous, lecteurs, avec le même enthousiasme.
Alors que faire ? À la lecture de ce rapport, on ne doit pas se contenter du constat. Chacun peut, à son niveau, s'engager à participer à la survie d'un photojournalisme aussi remarquable que les femmes et les hommes qui le pratiquent. À 6Mois, nous leur proposons de publier leur projet sur une vingtaine de pages. Nous tentons de coller au plus près de leur démarche. De les guider dans le travail de légendes, d'éclairage, pour faire émerger le sens et la dynamique de leur histoire. Cette année, pour la première fois, nous lançons aussi un prix doté de 10 000 euros et accompagnerons un ou une photographe dans la poursuite de son projet (voir page 305). Cette fois encore, nous encouragerons le souffle, l'engagement.
Et vous ? Si vous lisez ces lignes, si vous tenez 6Mois entre vos mains, vous faites votre part. Les photographes ne vivent que grâce aux publications qui les rétribuent ; nous ne vivons que grâce à vous, lecteurs. Aucune page de publicité, aucun mécénat. Chaque fois que vous dépensez 26 euros pour cette revue de 300 pages, vous permettez à ces professionnels de mettre une noix de beurre dans leurs épinards. D'aller voir un dentiste. De contracter une mutuelle. De partir en vacances une semaine. C'est rien, n'est-ce pas. Cela aide pourtant à avancer, à se projeter. De notre part à tous : merci - Léna Mauger et Marion Quillard
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