Tandis que la ville se remet à peine d'une crue dévastatrice, le chantier d'une digue censée la protéger charrie son lot de conséquences : main d'oeuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes.
Pendant ce temps, dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d'Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer.
Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le deuxième épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.
Juillet 1937, Sussex. Dans la propriété de Home Place, la Duche, affairée avec ses domestiques, prépare l'arrivée de la famille au grand complet : ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, sont en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, les intrigues familiales se succèdent. Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants, et à la résilience des femmes répond la toute-puissance - ou l'impuissance - des hommes. L'été regorge d'incertitudes mais, sans l'ombre d'un doute, une nouvelle guerre approche...
Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever... mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.
Septembre 1939. Réunie à Home Place, la famille Cazalet apprend l'entrée en guerre de l'Angleterre à la radio. On ferme les demeures londoniennes les unes après les autres pour se mettre à l'abri dans le Sussex, où les préoccupations de chacun - parent, enfant ou domestique - sont régulièrement interrompues par les raids allemands. Polly se tourne vers les discours pacifistes de Christopher, tandis que Clary élabore mille scénarios pour expliquer le silence de son père, disparu sur les côtes françaises. Pendant ce temps, Louise fait ses débuts dans le théâtre, fume et porte des pantalons, au grand dam de sa famille. Les temps sont sombres mais chez les Cazalet, la vie se poursuit entre amours, espoir et secrets. À rude épreuve est le deuxième tome de la saga des Cazalet, initiée avec Étés anglais.
Les rumeurs les plus folles courent sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Pourtant Kya n'est pas cette créature sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent. Abandonné à l'âge de dix ans par sa famille, c'est grâce au jeune Tate qu'elle apprend à lire et à écrire, découvre la science et la poésie. Mais Tate, appelé par ses études, doit partir à son tour. Et lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Si le clan Caskey accuse le poids des ans, il est loin de s'être assagi : révélations écrasantes, unions insolites et réceptions fastueuses rythment leur vie dans une insouciance bienheureuse. Mais quelque chose surplombe Perdido, ses habitants et ses rivières. Le temps des prophéties est enfin venu.
Mars 1942. Polly et Clary ont dix-sept ans et n'aspirent qu'à une chose : échapper à l'étau familial. Depuis la disparition de leurs parents, elles se heurtent au silence borné du clan Cazalet qui refuse d'évoquer les sujets graves. À quel modèle les deux jeunes filles peuvent-elles bien s'identifier désormais ? Leur cousine Louise abandonne sa carrière d'actrice pour devenir mère. Leur tante Rachel est si dévouée à ses parents qu'elle en oublie sa propre vie. Et pendant que Zoë s'éprend d'un Américain, les infidélités d'Oncle Edward menacent de tout faire voler en éclats. Malgré les sirènes et les bombardements, Londres semble toujours plus attirante que Home Place, où règnent un froid glacial et une atmosphère de plomb... Après Étés anglais et À rude épreuve, la saga des Cazalet se poursuit avec Confusion.
Dans ce conte épique empli de merveilleux prenant sa source dans le sud de l'Inde au 14e siècle, une jeune femme nommée Pampa Kampana, habitée par une déesse, donne vie à un formidable empire dont elle verra l'apogée et la chute au terme de deux siècles et demi. Grande geste de la nature des hommes, Victory City est une tentative pour faire advenir une ville, un territoire, un monde où règnerait la tolérance et non les divisions de tous ordres, et où les femmes seraient les égales des hommes. Au carrefour de l'amour, de l'aventure et du mythe, le nouveau roman de Salman Rushdie fait le tour complet de la palette des aspirations humaines et pose la question de l'utopie et des sociétés que nous contribuons à créer. Ce faisant, il rend un hommage puissant aux pouvoirs (magiques ?) du récit.
«Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.» Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d'Elena Ferrante, qui se conclut avec L'enfant perdue.
Une histoire d'amour magnifique, celle d'un jeune homme pour une femme d'âge mûr qui éclaire et modifie son regard sur le sens de la vie. Un livre où la littérature, premier engagement de ce garçon, devient vitale. Car dans une ville où règne l'effroi, seul l'imaginaire sauve de l'enfermement... Une quête de liberté absolue qui a reçu le prix Femina étranger 2021.
Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man's land, ces ennemis d'enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s'ajoute la monotonie des journées d'hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d'«apithérapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part à l'aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l'Ukraine de l'ouest et du silence des montagnes de Crimée, l'oeil de Moscou reste grand ouvert...
«Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : Es muss sein ! Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli.»
«Ce livre est a` la fois une danse, un chant et un e´clat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera a` jamais, celle de la Petite Indienne.» La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, ne´e dans une baignoire, sixie`me de huit enfants. Sa famille vit en marge de la socie´te´ car, si sa me`re est blanche, son pe`re est cherokee. Lorsque les Carpenter s'installent dans la petite ville de Breathed, apre`s des anne´es d'errance, le paysage luxuriant de l'Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses fre`res et soeurs, Betty grandit berce´e par la magie imme´moriale des histoires de son pe`re. Mais les plus noirs secrets de la famille se de´voilent peu a` peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l'e´criture : elle confie sa douleur a` des pages qu'elle enfouit sous terre au fil des anne´es. Pour qu'un jour, toutes ces histoires n'en forment plus qu'une, qu'elle pourra enfin re´ve´ler.
Betty raconte les myste`res de l'enfance et la perte de l'innocence. A` travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir re´parateur des mots et donne naissance a` une he´roi¨ne universelle.
L'auteur de l' Arbre-Monde revient avec un roman magistral, qui questionne notre place dans l'Univers.
On y entre curieux, on en ressort bouleversé.
Le Figaro Depuis la mort de sa femme, Theo Byrne, un astro-biologiste, élève seul Robin, leur enfant de neuf ans. Attachant et sensible, le jeune garçon se passionne pour les animaux qu'il peut dessiner des heures durant. Mais il est aussi sujet à des crises de rage qui laissent son père démuni.
Pour l'apaiser, ce dernier l'emmène camper dans la nature ou visiter le cosmos. Chaque soir, père et fils explorent ensemble une exoplanète et tentent de percer le mystère de l'origine de la vie.
Le retour à la réalité est souvent brutal. Quand Robin est exclu de l'école à la suite d'une nouvelle crise, son père est mis en demeure de le faire soigner.
Au mal-être et à la singularité de l'enfant, les médecins ne répondent que par la médication. Refusant cette option, Theo se tourne vers un neurologue conduisant une thérapie expérimentale digne d'un roman de science- fiction. Par le biais de l'intelligence artificielle, Robin va s'entraîner à développer son empathie et à contrôler ses émotions.
Après quelques séances, les résultats sont stupéfiants.
Mettant en scène un père et son fils dans une Amérique au bord du chaos politique et climatique, Richard Powers signe un roman magistral, brillant d'intelligence et d'une rare force émotionnelle, questionnant notre place dans l'univers et nous amenant à reconsidérer nos liens avec le vivant.
On y entre curieux, on en ressort bouleversé.
Le Figaro Immensément romanesque, radicalement original.
Les Inrocks Un grand roman signé par l'un des écrivains que j'admire le plus aujourd'hui. François Busnel, La Grande Librairie Un émouvant roman écologiste et humaniste. Une fiction où l'intelligence et l'émotion s'unissent.
Télérama Virtuose. Le lecteur retrouvera dans Sidérations la puissance visionnaire et l'imagination sidérante de l'auteur de l' Arbre-Monde.
L'Humanité Magnifique et, bien sûr, sidérant.
Marie-Claire Un poignant roman sur la fragilité de notre rapport au monde et l'amour paternel. Aussi brillant que touchant.
Ouest France Un Petit prince du réchauffement climatique.
Philosophie Magazine La gradation de l'intrigue est plus que bouleversante, et bien téméraire qui jurerait ne pas avoir versé quelques larmes.
Sud-Ouest Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Yves Pellegrin
Alba rentre d'un colloque de linguistes à l'étranger. Passionnée par les langues minoritaires et par la puissance évocatrice des mots, elle est aussi relectrice-correctrice, et le manuscrit d'un jeune poète l'attend, un ancien étudiant avec lequel elle a eu une aventure. En atterrissant à Reykjavík, elle s'interroge sur tous ses voyages dans les coins les plus reculés du monde. Combien d'arbres lui faudrait-il planter chaque année pour compenser son empreinte carbone ? Des langues sont en voie d'extinction, mais en Islande les arbres ont déjà disparu.
Sur un coup de tête, elle achète un terrain de sable noir et de lave, au fin fond de l'Islande aride et désertique, avec une maison délabrée. Rien n'est censé pousser là, mais Alba décide de passer à l'action. Elle change de vie, quitte la ville et les cercles littéraires pour planter des bouleaux, cultiver un potager. Elle se lie aux villageois et accueille Danyel, un jeune réfugié.
Ode à la langue islandaise et au retour à la nature, Éden est un roman plein de fraîcheur, tout en simplicité et en délicatesse.
Sélection Prix Femina Etranger 2023« Quand j'étais en prison, j'ai reçu un dictionnaire. Accompagné d'un petit mot : Voici le livre que j'emporterais sur une île déserte. Des livres, mon ancienne professeure m'en ferait parvenir d'autres, mais elle savait que celui-là s'avérerait d'un recours inépuisable. C'est le terme sentence que j'y ai cherché en premier. J'avais reçu la mienne, une impossible condamnation à soixante ans d'emprisonnement, de la bouche d'un juge qui croyait en l'au-delà. »Après avoir bénéficié d'une libération conditionnelle, Tookie, une quadragénaire d'origine amérindienne, est embauchée par une petite librairie de Minneapolis. Lectrice passionnée, elle s'épanouit dans ce travail. Jusqu'à ce que l'esprit de Flora, une fidèle cliente récemment décédée, ne vienne hanter les rayonnages, mettant Tookie face à ses propres démons, dans une ville bientôt à feu et à sang après la mort de George Floyd, alors qu'une pandémie a mis le monde à l'arrêt...On retrouve l'immense talent de conteuse d'une des plus grandes romancières américaines, prix Pulitzer 2021, dans ce roman qui se confronte aux fantômes de l'Amérique: le racisme et l'intolérance. Une histoire palpitante, flamboyante et délicieusement agitée. Page des Libraires
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans «l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.
On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce.
C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur.
Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.
Angelo Rinaldi Ce volume est aussi important que la Bible. Un Livre fonda une religion humaniste il y a des millénaires. Un autre Livre raconte la fin de l'humanité au XXe siècle. Frédéric Beigbeder
Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu'elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l'épicier, c'est le début d'une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu'il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu'elle connaît depuis l'enfance et qui fréquente à présent l'université. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-soeur de Lila, car l'air de la mer doit l'aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino.
Le nouveau nom est la suite de L'amie prodigieuse, qui évoque l'enfance et l'adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d'un monde, Naples et l'Italie, et d'une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.
Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever... mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.
« J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas. »V.D.
Il était une fois dans les années 1950 six jeunes filles aux doux prénoms de fleurs - Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel - qui vivaient avec leurs parents dans l'opulence d'une grande bâtisse victorienne. Mais ceci n'est pas un conte de fée : c'est l'histoire de la malédiction des soeurs Chapel.
Tout commence pourtant bien : par une noce. Mais à peine est-elle mariée, que la soeur aînée meurt mystérieusement, laissant sa famille en état de choc. Puis la deuxième connaît le même sort. Quel malheur pèse sur les Chapel ? Belinda, la mère à l'esprit torturé, hantée par les fantômes, semble pouvoir prédire leur funeste destin. Mais peut-on se fier à ce qui sort de son cerveau embrumé ? Quant à Iris, la cadette, elle est bien décidée à survivre. Quitte à devoir faire un bien sombre choix.
Roman aux accents gothiques, Les Voleurs d'innocence est l'histoire poignante de jeunes femmes déterminées à échapper à leur destin.
Après L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d'histoire italienne et d'amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila.
Pour Elena, comme pour l'Italie, une période de grands bouleversements s'ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s'annoncent, les mouvements féministes et protestataires s'organisent, et Elena, diplômée de l'École normale de Pise et entourée d'universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d'amour et de haine, telles deux soeurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.
Celle qui fuit et celle qui reste n'a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s'ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l'Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Année 1984 en Océanie. 1984 ? Winston ne saurait en jurer. Le passé a été réinventé, Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout, connait les pensées de tout le monde. On ne peut se fier à personne et les enfants sont encore les meilleurs espions qui soient. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime de Big Brother. La plupart des Océaniens n'y voient guère à redire, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu l'époque de leurs grands-parents et le sens initial du mot « libre ». Winston refuse de perdre espoir. Il entame une liaison interdite avec l'insoumise Julia et tous deux vont tenter d'intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille...