Madrid, jeudi 11 mars 2004. Dans trois jours, l'Espagne doit élire son nouveau gouvernement. Aucun changement en vue, si ce n'est l'obtention d'une majorité absolue pour le Parti Populaire. Le débat électoral, largement médiatisé, se focalise sur la question basque. Vers 7h40 du matin, 10 bombes explosent dans quatre trains de banlieue, près de la gare centrale d'Atocha. L'attentat fera 192 morts et laissera plus d'un millier de blessés. Tout basculera et les réactions, logiques et inattendues, s'enchaîneront : douleur, incrédulité et colère, fausses accusations et versions contradictoires, manifestations de masse, deux morts supplémentaires au Pays Basque, victoire de l'opposition et décision de retrait des troupes espagnoles d'Irak. Mais outre l'avènement du terrorisme d'Al Qaeda en Europe, c'est une formidable leçon de manipulation et un retournement politique sans précédent qui resteront dans les mémoires. Quatre jours qui marquèrent profondément la société, les institutions et les médias. On en retira beaucoup d'enseignements, l'actualité reprit ses droits et le monde son rythme habituel. Dans ce livre, cinq auteurs se penchent sur ces événements, sans oublier de les replacer dans leur dimension historique. De la chronologie détaillée des faits aux nombreuses déclarations du moment, de la guerre pour le pétrole à la politique intérieure de l'Espagne, du traitement médiatique de ces journées aux conflits avec les minorités nationales, ils nous livrent leurs travaux et nous donnent, chacun dans son domaine, leur point de vue sur tous ces sujets. Un ouvrage qu'il est bon de lire, ne serait-ce que pour savoir qu'en guerre, la première victime est toujours la vérité.
Les façons de faire la guerre changent. De nombreuses compagnies militaires privées s'ajoutent aux armées classiques. Paramilitaires, mercenaires et seigneurs de la guerre sont les nouveaux acteurs des conflits. La fréquence des guerres entre Etats diminue. C'est à l'intérieur de leurs territoires qu'ont lieu les combats entre troupes régulières et irrégulières, contre la population civile, et le nombre des victimes augmente sans cesse , tandis que les secteurs militaires prennent de moins en moins de risques. Les zones geostratégiques ne sont plus le principal enjeu, et dans bon nombre de cas, c'est le business qui est à l'origine des conflits et fait trourner la machine de guerre...
Ce livre s'adresse à tous ceux et celles qui s'intéressent et se posent des questions sur le mouvement de la gauche «abertzale», indépendantiste basque.
A travers le parcours d'Aurore Martin, figure en France de ce mouvement, des témoignages de proches et des articles d'époque, il propose de revenir sur des années cruciales : les changements stratégiques et la fin des attentats d'ETA ; la machine répressive avec l'interdiction d'organisations et l'incarcération de militant-e-s politiques.
On y voit comment la France a renoncé à sa propre politique «basque» pour suivre la ligne indiquée par Madrid, jusqu'à livrer ses propres ressortissants à une justice étrangère et refuser toute main tendue pour résoudre la question du désarmement de l'ETA.
Un point de vue original et plein de sarcasme sur l'organisation parlementaire française. Plus de 50 chroniques s'apparentant à des anecdotes du quotidien qui offrent une critique sans pareil du système politique et social français de 1906... et toujours d'actualité aujourd'hui ainsi qu'une liste de citations truculentes de l'auteur. Une manière concentrée de (re)découvrir un texte mordant et ironique ainsi que son auteur Henry Maret, anticolonialiste et féministe convaincu à l'impertinence inentamée.
Deux amoureux de la Bretagne la racontent telle qu'ils la vivent et, à ceux qui le souhaitent, donnent quelques pistes pour mieux la comprendre.
Deux journaliste du quotidien Gara ont interviewé Arnaldo Otegi de manière exhaustive. Le porte-parole de Batasuna, parti indépendantiste actuellement illégal dans l'Etat espagnole, revient sur l'histoire de ces dix dernières décennies au Pays Basque, analyse la situation actuelle et explore l'avenir, en nous faisant part de sa pensée et en révélant certains faits inconnus jusqu'alors. Un ouvrage essentiel pour comprendre la phase politique que traverse ce pays et les opportunités qui s'en dégagent.
Journaliste allemand spécialiste du Pays Basque, Ingo Niebel porte un regard extérieur sur plusieurs questions de fond qui reviennent de façon récurrente quand il s'agit de ce pays en tant qu'entité politico-historique.
Pourquoi une partie des Basques veut-elle se séparer de ses deux grands voisins ? Depuis quand ? Comment s'y prend-elle ? Quelles relations maintient-elle avec les autorités espagnoles et françaises ? L'auteur relate les principaux événements ayant marqué l'histoire de ce territoire nommé Pays Basque. L'on y trouvera entre autres l'explication des origines de l'euskara (la langue basque), l'apogée des anciennes chartes locales, la disparition du royaume de Navarre, la naissance du mouvement nationaliste, la guerre civile espagnole de 1936 et l'arrêt définitif des attentats de l'ETA en 2011. Ce livre s'adresse avant tout aux néophytes de la question basque, curieux et intéressés de connaître une histoire politique controversée qui, aujourd'hui encore, continue à soulever des débats passionnés.
Au delà d'un titre provocateur, se dévoile la théorie artistique par laquelle Diana appréhende la société. Le lecteur découvre un monde qui lui est la plupart du temps inconnu. Un texte bien écrit, un discours qui accroche, un livre qui fera parler de lui et qui ouvrira pour sûr de nombreux débats.