Voici un véritable petit traité d'éducation, qui joint la concision à la rigueur. Tous les âges de l'enfance et de l'adolescence sont analysés avec finesse, et les grandes lignes de l'effort édu-cateur sont mises en place. Les auteurs ont le plus grand soin de bien mettre en lumière les rôles spécifiques du père et de la mère et le traitement différencié à donner aux garçons et aux filles...
Fait massif et incontestable, la mondialisation est bien plus qu'un simple phénomène économique et financier. Elle revêt une dimension politique dans le sens le plus intégrant du terme, et au-delà, une dimension spirituelle.
Ce qu'elle met en jeu, ce sont les moeurs, les conceptions de la vie et de l'Homme, l'organisation des sociétés. En un mot, il s'agit d'un phénomène de civilisation, lequel est indissociable dans ses origines de l'universalisme chrétien en tant que celui-ci envisage l'espèce humaine comme un tout.
Mais la mondialisation en constitue comme une sorte de versant matériel et caricatural, une perversion complète. À moins qu'elle ne soit purement et simplement l'expression d'une crise de la civilisation.
Prendre sa juste mesure suppose en tout cas d'accepter de questionner les fondements de ce que l'on nomme la modernité, dont elle constitue de fait un aboutissement, une expression paradigmatique à plus d'un titre. C'est ce travail innovant que Guilhem Golfin mène dans cet essai roboratif.
Spécialiste de l'histoire de l'éducation, l'historien Jean de Viguerie retrace dans un premier texte de ce recueil inédit le processus de dégradation de l'école depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à aujourd'hui. Dans une seconde étude, il se penche sur l'histoire de l'éducation des filles et montre l'effort particulier du christianisme à ce sujet.
"L'auteur a mené ici une enquête sur les conditions de cette renaissance et sur les réalisations historiques afin de redonner place à des institutions organiques.
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Le matérialisme pratique crée un climat culturel et politique porteur, expliquant l'expansion fulgurante du transhumanisme. Les multiples ramifications du matérialisme originaire déploient leurs diverses potentialités tout en convergeant vers le même objectif, la fin de l'homme. Les développements de cet ouvrage explorent ces pistes, à travers trois axes, la généalogie intellectuelle, les converges idéologiques contemporaines trop souvent ignorées et les perspectives politiques, pour lesquelles des détours vers des contrées intellectuelles connues peuvent s'avérer utiles.
Ce modeste essai veut contribuer à la prise de conscience de l'Europe par elle-même en cherchant à présenter synthétiquement la culture intellectuelle européenne par l'articulation des grandes étapes de son histoire. Il s'agit donc ici de fixer les principes constitutifs majeurs de la culture intellectuelle européenne dans leur teneur et leur sédimentation, ou mieux, leur germination progressive, les médiations leur ayant permis de parvenir jusqu'à nous, leurs vicissitudes enfin.
Les catholiques doivent-ils et peuvent-ils encore agir en politique ? Cest finalement à cette question quont cherché à répondre deux journées de formation organisées par le bimensuel LHomme Nouveau et dont les interventions constituent les chapitres de ce livre. Question simple dans sa formulation, mais complexe dans sa ou ses réponses dans la mesure où il convient déviter certains écueils qui ont tous pour caractéristique dempêcher une véritable action vraiment catholique dans le vaste champ de la politique. Plus difficile encore serait la question : quelle action politique doit être menée ? De ce point de vue, ce livre na lambition, que de poser des prolégomènes. Au total, on ne cherchera évidemment pas dans ce petit livre, une synthèse parfaite et complète des principes politiques conformes au droit naturel et chrétien, ni à proprement parler des préconisations en matière daction, mais un rappel de manière un peu vulgarisatrice, des principes de théologie politique.
Publié pour la première en 1969, L'Intelligence en péril de mort du philosophe catholique belge Marcel De Corte était épuisé depuis longtemps, bien que ce livre ait connu en 1987 une deuxième édition, revue par l'auteur. Vingt trois ans après la mort de Marcel de Corte, cette troisième édition démontre que l'analyse de l'auteur, à bien des égards prophétique, n'a pas perdu de son intérêt tant ce qu'il décrit correspond à notre société contemporaine. Ce livre s'organise, en effet, autour de trois thèmes :
- L'intellectuel et l'utopie ;
- Le romantisme de la science ;
- L'information déformante.
Pour saisir la profonde mutation à laquelle sont soumis aujourd'hui l'homme et les sociétés, Marcel De Corte offre une analyse implacable, s'appuyant sur la philosophie classique et les lumières de la Révélation chrétienne, qui établit la généalogie des maux contemporains et indique des voies de redressement. Ce que Orwell et Huxley ont romancé, Marcel De Corte l'a prédit par le raisonnement et l'a analysé à l'aune de la Sagesse.
Le triomphe des sciences sociales.
Par annexion du service public de l?école, l?État prend abusivement en charge l?éducation des enfants. Or il n?a pas plus la fonction d?éduquer que celle de diriger la religion ou les journaux.
L?échec de son école laïque n?est plus à démontrer avec le bilan calamiteux du « mammouth ». Le temps est venu pour les corps intermédiaires et les familles spirituelles qui composent la France de réclamer la séparation de l?école et de l?État, la liberté d?enseignement pour tous les établissements : privés et publics.
Inédit en langue française, ce " plaidoyer de g.
K. chesterton est l'un de ses principaux ouvrages de réflexions politiques. dans ce recueil d'essais de 1926, le grand écrivain britannique, que la france redécouvre actuellement, s'emploie à dessiner sans dogmatisme les principes qui pourraient guider une société vraiment humaine entre les écueils du totalitarisme collectiviste et du chaos d'un capitalisme " bling bling " qui ne profite qu'à des privilégiés.
Ce n'est pas une mince surprise de constater qu'en usant des mots qui sont les siens, chesterton avait déjà pensé la crise de l'environnement, la faillite des banques, la perversité du système de la grande distribution, la destruction de l'agriculture! avec la philosophie de la gratitude qui le caractérise tant, émaillant ses propos d'un feu d'artifice de paradoxes révélant la complexité des choses, chesterton propose la large distribution de la propriété comme facteur de justice sociale et de développement économique maîtrisé.