Les Français viennent de choisir leurs nouveaux maires ; ils ont renouvelé leur confiance à leur édile ou, au contraire, profité de ces élections, pour placer leur destin entre les mains d'une équipe municipale renouvelée. Mais se sont-ils seulement demandé à quoi pouvait bien servir un maire ? Au-delà, bien sûr, de l'administration courante des « choses » de la cité ! Eh bien, c'est justement à cette question que Gérard Poujade, lui-même maire d'une petite commune d'environ 1 800 habitants, dans un territoire périurbain comme il en existe tant aux périphéries de nos villes moyennes ou grandes, apporte une réponse, sous la forme d'un catalogue de 10 mesures, chiffrées, faciles à mettre en oeuvre, dans le champ de compétence des responsables municipaux mais trop souvent ignorées voire considérées par la plupart des maires comme échappant à leur périmètre d'action...
Ceci n'est pas un dictionnaire des sciences.
C'est un "dictionnaire", certes, mais qui commence avec absinthe et finit à zoroastre. et s'il y est bien question de "science", ce n'est surtout pas celle des scientifiques et des manuels scolaires ou universitaires, celle qu'il faut vulgariser au prétexte qu'elle serait inaccessible. ceci est un recueil d'un bon millier d'articles, résultat de 97 regards croisés sur ce qui, dans la science, son histoire, ses personnages, ses lieux, ses idées - et surtout autour d'elle, dans ses contacts avec l'art, la littérature, l'économie, la politique ou la religion, a paru susceptible d'intéresser l'homo sapiens sapiens du xxie siècle.
La plus totale liberté de ton est ici mise au service d'une recherche assidue de la clarté. tout jargon, masque ordinaire de l'incompréhension, a été impitoyablement chassé, au même titre que ces figures de style signifiant qu'un savant s'adresse, du coeur de la science, à un ignorant avide de savoir. les sciences (toutes ou presque, et pas seulement occidentales) sont ici envisagées, non pas de l'intérieur comme c'est la coutume, mais de l'extérieur, depuis ces lieux oú, au contact des autres domaines du savoir et de la culture, elles prennent tout leur sens.
Le big bang de la cosmologie et l'adn de nos cellules sont bien là, mais la poésie et l'alchimie ont aussi leur place ; les mathématiques et la biologie moléculaire, mais aussi le mesmérisme et les anges. avec en prime l'utilité et la subtilité, la beauté et l'ignorance, nombre de personnages inattendus et quelques dizaines d'images emblématiques de la science : la raison, fut-elle scientifique, ne peut se passer de l'imaginaire, ni la science de sa fiction.
C'est à renouer les liens perdus entre les sciences et la culture que se consacre cet ouvrage, dans l'espoir un peu fou mais essentiel de voir la science, aujourd'hui gravement coupée de ce qui devrait être "son" public, c'est-à-dire chacun de nous, devenir plus intelligible. n. w.
Crise des syndicats, gentrification à Los Angeles, rencontre avec l'écrivain Olivier Cadiot, "excuses sociologiques" en procès, Stéphane Bern romancier national, gauche convertie à la cause animale, Trump et Israël, décrochage scolaire. Découvrez le sommaire de notre premier numéro de 2018 ! Placés en première ligne, les syndicats subissent les assauts de la vague néolibérale. Entre perpétuation d'un riche héritage et nécessité de se réinventer, comment le syndicalisme peut-il espérer autre chose qu'une résistance plus ou moins désespérée ?
C'est un livre sur l'époque. Encore un direz-vous, lassés peut-être.
Pourtant il est autre. Moins un pamphlet que la chronique, sous forme de fragments, d'une désolation. Décliniste ? Pas seulement.
Si j'y analyse la déréliction du politique, l'effroi de Daech, l'intégration à reculons, la faillite de l'Occident, je veux mettre aussi au jour les « symptômes » d'un monde en proie au tourment. Un monde dominé par Trump, Poutine et l'islamisme radical.
D'où mon parti de prendre en compte le « fait social total » conceptualisé par Marcel Mauss, et la low culture, aussi bien Kim Kardashian que la lutte des femmes kurdes, le gender fluid et le cinéma, la burka et les tweets, les Femen et les migrants, Beyoncé et la montée des extrêmes droites, la faiblesse insigne de l'art contemporain, une culture, la nôtre, en perdition.
Ce sont nos nouvelles « mythologies ».
Pas de programme, donc : je le laisse aux politiques, qui toujours le trahissent.
Une humeur, des colères, une mélancolie.
Mais aussi un combat, mon combat, au fil des pages, pour la cause des femmes et la défense de la laïcité.
Ainsi, rêver peut-être - en dépit de tout.
À l'aide d'une bande dessinée, on aborde avec les enfants, autistes ou non, le sujet de la mort et du deuil.
« L'Homme ne serait-il pas une oeuvre d'art qui s'ignore ? » Mario Mercier se rêve et nous emmène dans une autre réalité. Pour lui, le chamanisme est avant tout une force de vie qui a su conserver toute sa vitalité grâce à ses liens avec le monde caché du psychisme. Il nous donne des clefs pour entrer en contact direct avec l'essence de son être et de la nature environnante, sans plantes psychotropes. Car le chamanisme est avant tout un état d'être, un art très exigeant qui nécessite de se transformer soi-même pour devenir un Homme-Total, c'est-à-dire un musicien, un poète, un guérisseur, un médium...