À propos

Tout en finesse, en élégante retenue, voici un recueil de vagabondages et d'errances tranquilles, au fil de l'inspiration nomade d'un grand auteur d'aujourd'hui, l'Ecossais Kenneth White, créateur de la notion de géopoétique. Il nous emporte à travers la Scandinavie, les Balkans, l'Allemagne, la France, les Pays-Bas, New York, Vancouver, Montréal, le Japon, la Chine... Et puis des rivages encore et encore, de l'Ecosse au golfe de Trieste, en passant par la baie d'Ungava ou la Bretagne, que le poète évoque ou raconte en une poignée de mots choisis, comme on scande des haïkus.
Le dessinateur Patrice Reytier s'est emparé des déambulations de Kenneth White : il leur a donné une forme, ouatée ou pluvieuse ; une couleur, marine, sanguine ; une vibration habitée par l'esprit de la ligne claire. A chaque paysage, chaque parcours, chaque halte, une seule page et une sobre construction en trois images, à la manière des comic strips, comme autant de miniatures rigoureusement ciselées.


Rayons : Bandes dessinées / Comics / Mangas > Bandes dessinées > Romans graphiques


  • Auteur(s)

    Kenneth White, Patrice Reytier

  • Éditeur

    Rue de l''échiquier

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    22/04/2021

  • Collection

    Bd

  • EAN

    9782374252759

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    96 Pages

  • Longueur

    14.8 cm

  • Largeur

    24.8 cm

  • Épaisseur

    1.5 cm

  • Poids

    374 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Kenneth White

Kenneth White, poète et penseur contemporain, né le 28 avril 1936 à Glasgow. Il réside en France depuis les années 80 à Trébeurden (Bretagne). Théoricien de la « géopoétique », poétique porteuse de sens et de pensée, il alterne des récits de « voyages philosophiques » et les poésies épurées entretenant un rapport avec les éléments (mer, terre, eau, pierre...). Influencé par Henry David Thoreau, Walt Whitman, Friedrich Nietzsche, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, les haïkus et les philosophies orientales, il a pu être comparé à Gary Snyder.

Attiré par la France et par Paris (et sa bohème) depuis son tout jeune âge, il n'avait pas trente ans lorsque André Breton le salua dans un numéro de la NRF. À l'écart du cirque médiatico-éditorial, il compose pas à pas une ?uvre faite de prose allègre et frondeuse, de poésie nomade, de textes volontiers théoriques. Des livres-mondes, des livres-voies. Avec certes des impasses (mais quelle ?uvre n'en connaît pas), Kenneth White « fait la trace », singulière, vigoureuse, où pourrait bien se renouveler profondément notre conception parfois bien étriquée de la littérature et de la poésie. Il est le chantre de « l'intelligence sensible et de la sensibilité intelligente ».

Il aime à citer Rimbaud : « Si j'ai du goût, ce n'est guère/ que pour la terre et les pierres », pierres et galets qu'on retrouve partout dans sa maison bretonne.

empty